Le week-end initiatique de Léa (2/7)

Le week-end initiatique de Léa (2/7)

Publiée le 25 septembre 2013  

Retrouvez la première partie ici.

***

- Mettez-lui le bandeau qui est sur la chaise... dit une voix venant d'une autre pièce. Ainsi, Léa ne verra pas encore cet homme à qui elle s'est soumise ! 

Anne passe derrière Léa, lui attache solidement un bandeau sur les yeux. Puis elle fait glisser ses mains sur les seins, qu'elle caresse doucement. Elle lui souffle tout bas à l'oreille

- Allez ! Bon courage ! Laisse-toi aller ! Ça va être bon...
puis tout haut
- Voilà qui est fait Monsieur.
- Bien ! Amenez-la là et allez à la cuisine faire vos tâches.
- Bien Monsieur.

Anne pousse doucement Léa. Elles entrent dans le grand séjour... Anne la lâche en lui soufflant de nouveau dans l'oreille

- Jambes écartées, mains dans le dos.

Léa prend donc la position. Elle sait que Wilfried est là et la regarde. Y a-t-il d'autres personnes avec lui ? Elle n'en a pas l'impression. C'est le silence. Elle reste ainsi une ou deux minutes, elle ne saurait le dire... Elle voudrait dire quelque chose ne serait-ce que bonjour ou bien lui demander où il est... Mais elle se rappelle le conseil d'Anne, ne rien dire s'il ne demande rien, ne pas prendre d'initiatives, se laisser porter par les évènements. Etre docile. Alors, elle attend, se supposant observée...

Wilfried s'approche.

- C'est bien Mademoiselle. Vous êtes vraiment belle. Et Anne vous a bien enseigné.
Il la prend dans ses bras. La caresse. Ses seins, ses fesses. Sa main glisse entre ses cuisses ouvertes. Un doigt pénètre dans son intimité. Il pose un baiser au coin des lèvres. Le premier geste d'affection.
- Ce que vous avez vécu là-haut n'était qu'un petit aperçu de ce que je veux vous faire vivre. Ce que vous allez vivre ce soir va être beaucoup plus... disons... intense... je vous demande seulement d'être docile et d'obéir. On est bien d'accord ?
- Oui.
- Pardon ?
- Oui, Monsieur.
- Parfait.

Il la lâche, passe derrière elle et avec une petite cordelette lui attache les deux mains dans le dos. Puis il la pousse doucement jusqu'à un canapé.

- Montez-là. Mettez-vous à genoux, écartez vos genoux...
Elle s'exécute. Il l'aide à se mettre dans le bon axe, lui écarte un peu plus les jambes...
- Parfait ! Ne bougez plus.
Il lui donne une petite tape sur le pubis et s'écarte. 

Elle entend Wilfried qui va et vient dans la pièce. Elle l'entend parler dans la cuisine, sans doute avec Anne. Est-elle encore nue elle aussi ou s'est-elle habillée ? Ils rentrent tous les deux dans la pièce. Bruit de verres qui s'entrechoquent. Quelque chose est posé sur une table sans doute. Un bruit d'une petite tape sur de la peau nue.

- C'est bien Mademoiselle. Regardez notre nouvelle amie. Elle vous plait ?
- Oui, Monsieur.
- Avez-vous eu du plaisir à la faire jouir tout à l'heure là-haut ?
- Oui, Monsieur. Beaucoup de plaisir...
- Et quand je suis parti, qu'avez-vous fait ?
- Je l'ai libérée comme vous m'aviez demandé et on a pris notre douche...
- C'est tout ? Dites-moi la vérité.
- Nous nous sommes aussi embrassées et caressées. J'ai été chercher votre sperme dans son sexe avec mes doigts pour le goûter et le lui faire goûter aussi.
- Et vous avez aimé ?
- Beaucoup, Monsieur.
- Bien. Retournez à la cuisine. Je vous appellerai.
- Bien Monsieur.

A ce moment, coup de sonnette à l'entrée. Wilfried va ouvrir.

- Ah !  Voilà. Vous êtes les premiers. Entrez. Bonjour Marc. Bonjour Luc.
Embrassades.
- Bonjour, cher ami.
- Bonjour Maître !
Rire...
- Entrez donc. Vos jolies femmes ne sont pas avec vous ?
- Non, elles vont nous rejoindre et ne devraient pas tarder. Elles ont été faire du shopping ensemble cet après-midi.
- Et nous les soupçonnons de s'être aussi offert du bon temps entre elles deux.
Nouveaux rires.
- Elles sont insatiables, toutes les deux.
- Mais cher ami, vous n'y êtes pas pour rien !
- C'est un peu vrai. J'ai eu beaucoup de plaisir lorsque je les avais comme soumises toutes les deux ensemble. Mais vous ne le regrettez pas, semble-t-il.
- Oh que non !
Nouveaux rires. Ils rentrent dans la pièce.
- Waouh ! Voilà donc votre trouvaille !... Magnifique...
Léa ne sait où se mettre. A vrai dire, elle n'a guère le choix. Que celui de rester là, ainsi offerte à la vue de ces deux hommes dont elle ne sait rien. Elle voudrait se cacher... Et ce que lui a dit Anne tout à l'heure prend toute sa valeur.
Elle entend les deux hommes s'approcher d'elle.
- On peut toucher ?

- Oui, bien sûr. Elle est là pour cela et vous aussi. Mais avec les mains seulement. Du moins pour le moment.
- Déjà docile et offerte !

Deux mains se posent sur ses seins. Un homme s'assoit près d'elle et pose sa main sur l'arrière de sa cuisse. Cette main remonte vite, caresse les fesses, se faufile entre les cuisses... Une autre est posée en coquille sur son pubis. Un doigt la pénètre...
- Et réceptive la belle !
Les mains changent de place. Celle qui était sur un sein glisse sur le ventre et va directement se faufiler vers le sexe. Celle qui était là, remonte le long du sillon entre les deux fesses. Un doigt trouve l'entrée secrète et essaie d'y pénétrer...

Léa trouve que ces deux hommes sont un peu trop conquérants. Et que voulait dire Wilfried quand il dit qu'ils peuvent la toucher avec les mains seulement "au moins pour le moment" ? A-t-il l'intention de l'offrir en pâture à ces hommes ?
Elle essaie d'oublier sa honte et de concentrer sa pensée sur ces deux mains qui la caressent, la fouillent, la pénètrent... Elle cherche à goûter le plaisir de l'instant...

Nouveau coup de sonnette. Voix de femmes.
- Vous voilà ! Vos hommes sont là depuis un petit moment et sont déjà bien occupés... Vous êtes sexy en diable.
- Pour vous, Monsieur. Nos hommes explorent déjà votre dernière trouvaille ?
- Rentrez. Oui, ils explorent et vous pourrez faire de même...
- Ah la voilà donc ? Belle femme. Allons, laissez-nous la place...

Les hommes lâchent leur proie. Ce sont quatre nouvelles mains qui prennent possession de son corps. Des mains plus fines. Plus douces. Tout de suite, en experte, l'une d'elle trouve le clitoris et commence à le titiller tandis que d'autres caressent ses seins, ses fesses, ses cuisses...
- Elle est déjà trempée de désir, la petite chou !
Effectivement, Léa n'est pas insensible à ces caresses et elle sent un début de plaisir qui monte... Elle se laisse complètement aller. Elle voudrait elle aussi caresser, embrasser... Mais ça ne lui est pas possible...

Une main la prend par le cou et la fait basculer vers l'avant. Elle est maintenant plaquée contre un corps féminin, la tête posée contre les seins qu'elle devine libres sous le fin tissu... Deux doigts l'ont pénétrée, vont et viennent le long de son fourreau tandis que le doigt continue à jouer avec le clito... Elles sont expertes ces mains, variant l'intensité des mouvements, leur amplitude, leur rythme... Léa sent une douce chaleur la gagner... Elle ne peut plus maîtriser sa respiration, qui devient plus rapide, plus plaintive... Des doigts jouent avec ses tétons.
- Elle va jouir, la petite.
- Et bien qu'elle jouisse !
- On peut ?
- Bien sûr. On lui doit bien cela. Laissez-vous aller, Mademoiselle. Et vous aurez d'autres orgasmes dans la soirée et demain et après-demain, je vous le garantis...

Nouveau coup de sonnette. Léa entend de nouvelles voix dans l'entrée mais veut avoir sa jouissance. Les deux femmes ne se laissent pas distraire non plus et continuent leurs caresses.
Décharge électrique. Râle. Soupir profond... 

Heureusement, les deux femmes la soutiennent...

- C'est bien... Mais je suis toute trempée... Qui me soulage ? Une bouche, un sexe, une main... au secours...
- Ttttt ! Tout à l'heure. Calmez-vous ma petite. Je ne vous présente pas Monsieur Léon, vous le connaissez. Et sa soumise du moment, Mademoiselle... Comment déjà ?
- Zoé, répond une petite voix timide...
Echange de salutations, embrassades. Les mains lâchent Léa, la remettent d'aplomb...
- Et bien, cher ami, que voilà une belle femme. Je reconnais là votre bon goût...
- Mais, cher Maître, je vous dois tout. Asseyez-vous donc à côté d'elle.

Sonnette. Encore du monde qui arrive. Deux femmes. Léa est rouge de confusion sous son bandeau. Elle a aussi la honte d'avoir joui ainsi en public, en présence de personnes qu'elle ne connait pas et qu'elle ne peut même pas voir... Un homme s'assoit lourdement près d'elle. Une nouvelle main prend possession de son corps. Une main plus lourde, potelée, trapue... 

- Vous êtes les dernières. Entrez. Je ne vous présente pas Mademoiselle Eléonore qui a été ma soumise et qui est maintenant celle de Maîtresse Mathilde. Si Eléonore aime aussi se faire prendre par des hommes, Mathilde est une pure lesbienne et donc, Messieurs, inutile d'essayer quoi que ce soit avec elle.
Rires. Salutations...
- Mathilde, je suppose que vous me laisserez un instant reprendre possession de mon ex-soumise.
- Bien sûr, cher Monsieur.
- Alors dans ces conditions, Mademoiselle, déshabillez-vous. Nous allons commencer les festivités. Vous autres asseyez-vous, il y a de la place pour tout le monde... Monsieur Léon, voulez-vous laisser votre place et prendre ce beau fauteuil qui vous tend les bras. Vous aurez tout à l'heure tout loisir de vous amuser avec notre nouvelle amie.

Il appelle.
- Mademoiselle Anne ! Voulez-vous venir ?
Des sifflements d'admiration saluent son entrée dans la pièce.
- Mademoiselle Eléonore et Mademoiselle Anne, asseyez-vous de chaque côté de Mademoiselle Léa... Voilà. Ne sont-elles pas mignonnes toutes les trois ? Bien ! Déliez-lui les mains. Et maintenant, aidez-la à s'allonger, les genoux repliés et écartés... Voilà, comme ça. Vous connaissez la position ! Mademoiselle Eléonore, vous allez vous mettre à quatre pattes au-dessus d'elle, tête bêche, prête à plonger entre ses jambes quand je vous le dirai, pour lui procurer du plaisir.
- Oui Monsieur.
- Mademoiselle Anne, tout à l'heure là-haut vous avez su faire jouir Mademoiselle Léa avec votre bouche. Maintenant c'est elle qui va vous faire jouir. Et en recevant sa caresse, vous vous occuperez de procurer du plaisir à Mademoiselle Eléonore. Mettez-vous à genoux au-dessus du visage de Mademoiselle Léa...
- Bien Monsieur !
- Peut-être lui mettre des coussins sous la tête pour qu'elle soit au bon niveau... Vous pourrez aussi y mettre les doigts... Mais avant de commencer... Marc et Luc, que diriez-vous si vos femmes se mettaient aussi nues ?
- Tout à fait d'accord.
- Alors, Mesdemoiselles, mettez-vous nues, à côté de vos compagnons, debout, jambes écartées... Monsieur Léon ?
- Vous voulez que je me déshabille aussi ?
Rires.
- Non. Du moins pas maintenant.
- Oui, j'ai compris. Mademoiselle Zoé ! Comme les autres.
- Mathilde, je ne vous demande rien...
- ...mais par solidarité féminine, je vais aussi me mettre nue. Mais je resterai assise car je ne suis pas une soumise, moi...
- Bien entendu, chère amie...
Les femmes se déshabillent. Cela est assez vite fait car elles portent peu de vêtements. Et aucune ne porte de sous-vêtements.
- Mesdemoiselles Léa, Eléonore et Anne, allez-y... Et vous messieurs, en regardant, vous pouvez lutiner vos femmes. Avec les mains uniquement et à conditions qu'elles gardent la position !

Imaginez la scène... Léa allongée sur le dos, jambes ouvertes, lèche, suce le sexe d'Anne qui s'est agenouillée au niveau de sa tête qui elle-même lèche, suce le sexe d'Eléonore qui est à quatre patte, tête bêche avec Léa et qui lèche, suce le sexe de cette dernière... Le circuit fermé du plaisir... Monsieur Léon, Marc et Luc assis dans l'autre canapé et sur des fauteuils, comme au spectacle, ont posé négligemment une main sur l'arrière de la cuisse de leurs compagnes, elles-mêmes nues, debout, jambes écartées. Mathilde, également nue, assise sur un fauteuil, jambes ouvertes. Et Monsieur, s'est mis légèrement en retrait, debout, et regarde le spectacle que lui offrent ses hôtes et qu'il a mis en scène.

Léa se sent bien. D'abord, elle n'est plus la seule au centre de tous les regards. Elles sont trois. Et puis elle n'est plus la seule femme nue au milieu des autres. Toutes les femmes sont nues. Et cela promet une belle soirée. Elle ne sait pas comment elle va se poursuivre, qu'est-ce que Wilfried va encore inventer. Mais elle imagine qu'elle sera chaude. Et même si elle restera sans doute le centre de bien des intérêts, tous seront acteurs, elle n'en doute pas. Et cela lui donne envie de tout lâcher, d'oser comme le lui conseillait Anne tout à l'heure.

Et puis l'ambiance semble chaleureuse, amicale, sans violence. Mais ce qui plait par-dessus tout à Léa c'est qu'elle a la possibilité enfin de rendre à Anne, autant qu'elle le pourra, la douce caresse qu'elle lui a offerte tout à l'heure, dans la chambre du haut. Elle s'y applique du mieux qu'elle peut. Anne mouille beaucoup déjà. Elle aime son goût, son odeur.  Elle est aussi toute tendue vers la caresse que lui prodigue Eléonore. Elle ne sait rien de cette femme. Elle a osé explorer son corps penché au-dessus du sien... Elle a caressé ses cuisses, ses fesses, son dos, a effleuré ses seins... Cela lui fait penser qu'elle est plutôt jeune elle aussi. D'autant plus qu'elle a un coup de langue redoutable sur son clitoris et elle a deviné qu'elle avait une perle sur la langue comme en portent beaucoup de jeunes filles...

La tension monte. Les trois femmes commencent à pousser des soupirs et des gémissements de plaisir sous les caresses des partenaires... Personne ne parle. Léa ne voit pas les autres mais devine qu'ils ne perdent rien du spectacle.
Si elle voyait, elle verrait que les hommes sont en train de masturber presque distraitement leurs compagnes. Celles-ci ne peuvent guère bouger, elles respectent la règle de Wilfried, mais elles vont au-devant de la caresse de leur homme pour l'accentuer... Mathilde, seule, se masturbe ouvertement...
Ce ne sont que gémissements, soupirs, petits cris de plaisirs... Bruits de succion, grognements... Léa, Eléonore et Anne y vont avec leurs doigts aussi... Sans savoir laquelle des trois donne le tempo, elles vont au même rythme que la caresse qu'elles reçoivent...

C'est Anne qui la première succombe... Elle serre la tête de Léa avec ses genoux, à lui faire mal... Elle s'affaisse sur son visage, pousse un cri... Comme une onde de choc, sa jouissance se répercute sur les autres qui jouissent en même temps... Léa a alors la surprise de recevoir un liquide chaud sur ses seins... Eléonore est femme fontaine...
Toutes les trois, restent encore tendues un court moment puis Anne et Eléonore changent de positions, viennent s'allonger contre Léa et toutes trois s'enlacent. Eléonore embrasse à pleine bouche Léa en riant. Elle ne s'était pas trompée, elle a bien une perle sur la langue...

- Excuse-moi, Léa, je t'ai baptisée !...
Elles rient toutes les trois... D'autant plus qu'elles entendent les gémissements puis les cris d'orgasme des autres femmes.

- Allons, Mesdemoiselles. Un peu de tenue. Mademoiselle Léa, à genoux au milieu de canapé, genoux écartés, mains dans le dos. Mesdemoiselles Eléonore et Anne, debout de chaque côté du canapé dans la même position.

Wilfried a besoin de réaffirmer son autorité. Il s'approche du trio.

- Mais c'est bien les filles. Vous nous avez offert un beau spectacle, magnifique. N'est-ce pas, les amis ?
Les autres applaudissent...

- Mesdames, vous gardez la position. Mathilde, vous faites ce que vous voulez. Et vous, Messieurs, je pense que nous avons quelques petites tensions à soulager, n'est-ce pas. Alors, à notre tour de nous déshabiller. Et Mademoiselle Léa nous fera l'honneur de nous accueillir chacun notre tour... Monsieur Léon vous commencerez, puis Marc et Luc, dans l'ordre que vous voudrez. Et je terminerai. Vous faites de notre nouvelle soumise ce que bon vous semble. Sans violence, cela va sans dire et sans lui procurer des souffrances inutiles, ce n'est pas le genre de la maison, vous le savez bien. Et l'essentiel est aussi que Mademoiselle Léa ait sa dose de jouissance !

Le cœur de Léa bat fort... Recevoir quatre hommes à tour de rôle ! Elle n'a jamais vécu cela. Et si elle a eu un petit aperçu du corps et du sexe de Wilfried, elle ignore tout des trois autres. Mais elle veut jouer le jeu. Elle attend donc, docile. Elle entend des bruits de vêtements qu'on enlève, qu'on jette à terre. Bruits de ceinturons qu'on enlève, de souliers qui tombent à terre.

Deux femmes explosent de rire. Sans doute les compagnes de Marc et Luc...

- Waouh, ils sont tous au garde-à-vous !...
- Mesdames, s'il vous plait. On se calme. Et ne vous moquez pas de notre membre que vous aimez mettre dans cet état, en jouer et en jouir. Monsieur Léon, vous êtes prêt ?
- Bien sûr. Est-ce que je peux m'offrir une petite fellation ?
- Mais oui, cher ami. Faites ce que bon vous semble. 

Monsieur Léon s'approche de Léa, la fait doucement descendre du canapé et la serre contre lui.

- Faites connaissance avec mon corps puisque vous ne me voyez pas. Et ensuite vous me sucerez, n'est-ce pas ?... Allons ! Caressez-moi ! J'espère que je ne vous dégoûte pas !...
Léa retient un mouvement de recul. L'homme qui la serre contre lui est petit, gros, le ventre tombant. Et surtout, il est couvert de poils. Un véritable ours... Elle contourne le ventre énorme et atteint du bout des doigts le sexe... Il pend entre les jambes, gonflé et lourd...
Elle s'agenouille pour le prendre en bouche.
- Non, non, ma petite. Restez debout et penchez-vous. Pendant que vous m'offrirez cette fellation, je veux pouvoir caresser vos gentilles petites fesses, ça m'excitera...

Léa, à cause du gros ventre a du mal à trouver une manière de faire. Elle y parvient cependant mais en se contorsionnant. Elle espère que le bonhomme jouira rapidement car sa position n'est vraiment pas confortable.
Elle s'y connait en fellation. Souvent ses partenaires d'un ou deux soirs lui demandent cette caresse plus préoccupés par leur propre jouissance que par la sienne. Doucement, elle décalotte le gland, le gobe, le lèche comme elle le ferait d'une glace, le suce... Puis elle enfonce le sexe entièrement dans sa bouche, le recrache, le reprend... Puis s'attarde de nouveau sur le gland, titille le méat du bout de la langue, s'attarde sur le frein... Une main va et vient doucement le long de la hampe tandis que l'autre joue avec les testicules, caresse le périnée, se faufile plus loin longeant la raie des fesses... Léa varie la pression de ses mains, le rythme, l'amplitude de ses gestes...

Léon ne reste pas inactif... Il caresse le sexe tendu de Léa avec précision. Elle apprécie... Il charge ses doigts de cyprine puis va en lubrifier l'anus qu'il masse doucement de mouvements circulaires. Il fait ainsi plusieurs allers retours entre le con et le cul. Et soudainement il fait pénétrer l'entièreté de son majeur dans ce passage secret. Léa aime beaucoup moins. De douleur, elle manque mordre ce qu'elle a en bouche... Le doigt s'agite en elle, ressort en partie, repart à la conquête des fondements de Léa... La douleur est passée... Léa ressent même un certain bien-être...

Le sexe gonfle dans sa bouche, palpite.... Léon va jouir... Elle rejette le sexe et se prépare à le masturber pour l'aider jusqu'à l'explosion...

- Non, non, non... Je veux jouir dans votre bouche, Mademoiselle. Je veux que vous avaliez ma liqueur... Allons !

Léa n'aime guère cette autorité. Mais elle se soumet, reprend le sexe dans sa bouche. Pour bien marquer sa domination et sa volonté, Léon appuie sur sa tête en l'agrippant par les cheveux et plaque son visage contre son pubis...
Et il jouit au fond de la gorge de Léa... Un premier jet puissant, puis un deuxième... Léa a du mal à avaler, a peur de s'étouffer... Un troisième jet, plus petit... Et c'est fini !

Léon retire son doigt et repousse un peu brutalement Léa. Il dit quand même un petit "Merci".

- Bravo ! A qui maintenant ? Marc ? Luc ?
- C'est moi qui y vais.
- Très bien, Luc. Et toi, que veux-tu ?
- Monsieur Léon a ouvert le chemin. Je veux l'enculer !

Léa se sent vraiment réduite à l'état d'objet... Elle a à peine le temps de se rétablir, ayant peu apprécié l'attitude et presque brutalité de Monsieur Léon que c'est une montagne de muscles qui se saisit fermement d'elle et la plaque contre lui. Grand, massif... A croire que Luc passe ses journées dans les salles de gym... Mais c'est avec un certain plaisir qu'elle a à caresser ce corps après celui de Léon... Et là, pas un seul poil... Même le pubis, les bourses sont rasés de près. Elle sent le vit entre son ventre et celui de l'homme. Elle glisse sa main pour s'en saisir. Long, très long, arrivant presque au nombril, mais étonnement fin... Au moins, il ne lui fera pas trop mal en la pénétrant !

Luc, la retourne un peu brusquement, plaque son corps contre son dos, le sexe glissé entre ses deux fesses... Il lui triture sans ménagement les seins, pince les tétons, puis glisse entre ses cuisses, la pénètre de deux doigts. Puis il la pousse vers le canapé.
- A genoux ! Ton corps contre le dossier. Cabre-toi, pointe ton cul que je te défonce...
Léa a peur de cette brutalité, de cette presque méchanceté qui tranche tellement avec l'ambiance bon enfant de tout à l'heure... Il enfonce un doigt dans l'anus encore ouvert après les assauts de Léon. Elle l'entend cracher dans son autre main, sans doute pour lubrifier son sexe.

Il retire son doigt, présente son sexe à l'entrée et la pénètre d'un coup, jusqu'à la garde. Et il vient et il va, tenant Léa par la taille. Il halète. Léa ne ressent rien. Ni douleur, ni plaisir non plus, pas le moindre petit frisson... Sous son bandeau, les larmes lui montent aux yeux. La soirée prend une vilaine tournure. Elle avait compris que ce ne serait pas facile, mais cette violence, cette vulgarité, c'est trop pour elle...

Elle sent le sexe gonfler en elle et les jets de sperme... Luc en rajoute en poussant le cri de Tarzan. La voilà Cheetah ! Il se retire aussitôt lui assénant une violente fessée qui provoque un cri de Léa et un "Ohhhh" de désapprobation des autres... 

Il s'est à peine retiré, que Marc prend la relève prenant Léa par les pieds, la forçant à se retourner sur le dos et il la tire de sorte qu'elle soit allongée, les fesses reposant sur l'accoudoir. Il la prend alors sous les cuisses, la soulève et la pénètre d'un coup provoquant un nouveau cri de douleur... Son sexe semble énorme à Léa. Il lui déchire les chairs... Mais petit à petit, la douleur se calme et elle commence à ressentir une douce chaleur... Mais elle a à faire à des éjaculateurs précoces ! Marc jouit lui aussi très vite. Et il se retire laissant Léa frustrée et sanglotante. 

Silence. Puis une main douce l'aide à se redresser et Wilfried la prend contre lui avec presque de la tendresse.

- Mademoiselle Léa, ces hommes ne vous ont pas méritée, ils me déçoivent.
Il y a comme une colère froide dans sa voix. Il poursuit, tout en caressant le corps blotti contre lui :
- Messieurs, j'avais demandé qu'on fasse attention à ce que Mademoiselle Léa ait elle aussi sa dose de jouissance. Vous vous êtes masturbés en elle comme des adolescents ! Je vous ai connus avec plus d'imagination et d'attention. Elle veut être soumise, certes, mais pas pour autant un objet. Les femmes soumises ne le sont pas seulement pour satisfaire nos instincts bestiaux. Vous savez que je n'aime pas cette violence, cette brutalité, ce manque de respect et d'attention à la partenaire...
Silence qui semble durer un long moment... Puis il s'adresse à Léa :

- Mademoiselle, votre épreuve n'est pas terminée pour autant. Il y a encore moi à satisfaire. Donc je vous demande de me faire jouir comme je n'ai jamais joui mais c'est vous qui allez prendre les initiatives, qui allez assurer votre tempo. Débrouillez-vous pour que nous jouissions ensemble... en en prenant le temps. Je vais m'allonger sur ce canapé et je ne bouge plus. Vous n'aurez pas une caresse de moi. Vous, vous allez vous asseoir à califourchon sur moi et... faites ce que bon vous semble.

Il la prend par la main, l'attire vers le canapé. Elle l'entend s'allonger, la tire doucement vers lui...

- Allons, venez Mademoiselle Léa !
- Oui, Monsieur.

Elle s'installe à califourchon sur lui, les pieds repliés vers l'arrière... ses genoux enserrant le corps de Wilfried... Elle n'a pas trop apprécié la manière dont les trois hommes se sont emparés d'elle, en ont pris possession. Mais maintenant, elle se retrouve au pied du mur. Elle doit montrer tout son talent. Et cela l'intimide... Surtout en public. Surtout devant ces hommes qui l'ont violentée et qui doivent encore jouir de sa vue... Elle aurait presque préféré que Wilfried la prenne avec tendresse mais que ce soit lui qui soit l'actif. Elle n'a jamais été avec un homme passif. Et elle pense à Anne, Eléonore, Mathilde la lesbienne qui doit fort avoir envie d'elle, à Zoé dont elle ne sait rien, qu'elle a à peine entendue, aux deux compagnes de Marc et Luc qui lui semblent extravagantes... Et cela lui donne du courage.

Elle se rend compte qu'elle est assise sur le ventre de Wilfried. La pointe de son sexe, dur, est tout contre sa raie des fesses... Ce sexe, elle l'a eu en elle tout à l'heure dans la chambre. Elle l'a senti contre ses hanches quand il l'a enlacée. Elle veut le prendre en mains, en mesurer la longueur, les contours, la forme... Elle veut sentir aux creux de ses mains sa chaleur, ses palpitations. Alors, en prenant appui sur la poitrine velue de Wilfried, elle se recule, s'assoit sur ses cuisses. Et elle prend ce sexe en main.

Il est chaud, épais, dur, gonflé... Elle aime en même temps sa douceur. Elle pose sa paume dessus le couvrant complètement et elle imprime une légère pression, le faisant rouler sur le ventre. Son autre main glisse dessous et prend la mesure des testicules qu'elle fait rouler entre ses doigts... Elle reste ainsi un moment, gestes imperceptibles mais que Wilfried perçoit car elle sent ses muscles des cuisses, sous ses fesses, qui se contractent, son ventre qui se durcit encore un peu plus... Elle imagine ce vit en elle... Tout à l'heure... Elle veut prendre son temps. Mais cette pensée du moment où elle se pénètrera elle-même avec ce sexe majestueux la trouble et elle sent ses parois intimes se préparer à l'accueillir en se lubrifiant...

Elle se soulève légèrement, glisse une main entre ses cuisses et se caresse au même rythme qu'elle caresse Wilfried de l'autre main... Puis, elle décalotte doucement le gland et l'enduit de sa cyprine puisée en elle... Et elle le masse entre trois doigts, légèrement, très légèrement tandis que deux doigts de son autre main vont et viennent le long de la tige... Wilfried n'est pas insensible à la caresse... Sa respiration devient plus forte, plus bruyante... Mais fidèle à la règle qu'il a imposé lui-même, il ne fait pas le moindre geste... Il se laisse faire, se livre entièrement au savoir-faire de sa "soumise"...

Léa prend son temps. Le gland gonfle entre ses doigts. Il ne faudrait pas le faire jouir trop vite alors elle change de position et veut aussi avoir sa part de plaisir... Elle s'avance, écarte ses lèvres entre ses doigts et cale le phallus entre elles, de sorte que l'extrémité effleure son clitoris... Et elle commence à donner des petits coups de reins... Elle cherche son propre plaisir, cherche le contact entre ces deux parties les plus sensibles de l'homme et de la femme... Elle prend appui contre la poitrine de Wilfried mais prend conscience que, si elle ne le voit pas, lui la voit. Alors, elle veut l'exciter aussi par la vue et, tout en continuant à se masturber contre ce sexe, elle pose ses deux mains sur son corps à elle, se caresse du pubis aux seins, tout en serrant plus fort le corps de j'homme entre ses genoux...

Elle sent le plaisir monter en elle et que Wilfried ne reste pas non plus de marbre... Trahit-il sa règle en donnant des légers coups de reins, allant à la rencontre de la caresse de ce sexe humide sur le sien, accentuant ou éloignant le contact entre ces deux sexes... Léa se rappelle furtivement que d'autres la regardent. C'est d'ailleurs le grand silence dans la pièce. Mais elle n'en a cure, l'esprit tout concentré sur le bas de son ventre...

La jouissance monte, plus précise... Wilfried lui a demandé qu'ils jouissent ensemble. Se retenir... Mais au bout d'un temps, elle sent qu'elle approche du point de non-retour, de ce moment où on ne peut plus retenir l'explosion. Alors elle se redresse, prend le sexe de Wilfried à pleine main, le met à la verticale et elle s'y empale d'un coup, le plus profondément qu'elle peut. Petit cri d'extrême plaisir de sa part. Râle de contentement de Wilfried...

Elle va prendre les épaules posant ses avant-bras contre la poitrine, la pointe de ses seins effleurant la peau... Et elle commence quelques mouvements de va-et-vient, parfois en donnant des petits coups saccadés puis faisant aller son sexe tout le long de la hampe, de la racine à l'extrême bout... Le plaisir monte, la tête lui tourne légèrement, picotements dans le bas du ventre, petites décharges électriques... Le sexe qu'elle a en elle gonfle encore, elle l'enserre autant qu'elle peut entre ses muqueuses...

Soudain, Wilfried pose ses deux mains sur le bas de ses reins et y imprime une forte pression. Et Léa sent son sexe qui explose, un premier jet de sperme au fond d'elle... La jouissance de Wilfried achève la montée de la sienne et à son tour elle explose... Ensemble ils jouissent, longuement, intensément...

Ils restent ainsi, sans bouger, un moment, chacun reprenant son souffle. Et Wilfried lui fait doucement lâcher prise, la fait s'allonger complètement contre lui, entoure ses épaules de ses  bras, son sexe toujours fiché en elle. Elle sent sa bouche contre son visage qui cherche la sienne. Elle la lui tend. Contact des lèvres. La langue de Wilfried s'insinue entre ses lèvres et ils s'embrassent.

Puis il la repousse doucement, la fait se redresser, se redresse lui-même. Sans la lâcher, il la fait se mettre debout, se lève à son tour, la colle contre lui pour un  nouveau baiser...
Les applaudissements des autres ramènent Léa à la réalité...

- Merci Léa. Vous êtes magnifique. Pour le reste de la soirée, je vous rends la liberté. Vous faites ce que bon vous semble. Et je vous rends la vue
Et joignant le geste à la parole, il lui enlève le bandeau. Et elle les voit, tous, qui la regardent. Nouveaux applaudissements. Mais surtout, enfin, elle le voit, lui ! 

***

Illustration de Jineuf. Texte de Domi.

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