Papier vergé vs feuillet origami (2/3)

Papier vergé vs feuillet origami (2/3)

Publiée le 04 juin 2019  

Retrouvez la première partie du récit ici.

Arles – samedi 2 juin (jour)

Eulalie se leva vers 9h. On était un samedi ensoleillé. Elle avait un peu le temps de se préparer : le train venant de Paris – gare de Lyon arrivait un peu après 15h30. Elle comptait aller chercher Noël sur le quai. Au moins, cette fois, elle ne serait pas obligée d’attendre que tous les passagers se soient éparpillés : elle le reconnaîtrait. Elle se demanda s’il porterait des lunettes de soleil cachant ses yeux gris…

Il faisait doux dans le sud, pas encore les vraies grosses chaleurs. Un temps très confortable pour des promenades à Arles. Il y avait le Colisée et toutes ces vieilles pierres à aller regarder. Mais elle était certaine que des paysages champêtres et plus tranquilles auraient la préférence de son amant.

Elle le vit donc, sur le quai. Malgré un trajet de presque quatre heures, il n’avait pas l’air fatigué : il devait avoir fait un petit somme dans le train. Il portait un sac de voyage en cuir. Il avait l’air d’un touriste qui est habitué aux destinations chaudes. Sa peau était hâlée. Sur la tête un chapeau avec de larges bords. Sur le nez, des Ray-Ban. Un pantalon clair, une chemise bleue et une veste d’été (déjà). Des chaussures italiennes en cuir caramel. Il ne l’aperçut que quand elle eut fini l’inventaire. Elle portait à nouveau un haut bleu sans manches, plus pâle qu’en mai, avec un short assorti, des sandales et une petite besace abricot. Il croyait avoir deviné la lingerie de la même teinte : ne se résoudrait- elle donc pas à porter du blanc uni et uniquement cela ?

Ils s’approchèrent l’un de l’autre en se regardant. Ils avaient tous deux un petit sourire aux lèvres. Ils ôtèrent leurs lunettes de soleil et l’homme lui posa un doux, très doux baiser sur les lèvres. « Alors, ma petite vicieuse, je ne t’ai pas trop manqué ? ». C’était tout ce qu’il fallait pour lui faire perdre pied… Elle adora cette entrée en matière même si cela la heurta tout de même un peu. Il devrait vite s’apercevoir que cette fois, c’était elle qui le ferait tourner autour de son doigt…

….

« Je connais un charmant endroit où nous pourrions dîner. Je vous y emmène ? »

Elle ne parvenait pas à tutoyer cet homme qui avait l’âge d’être pratiquement son grand- père… Elle anticipait le plaisir d’être en sa compagnie. Il était certain qu’il se tiendrait bien, serait galant, et tout et tout. Elle prendrait un malin plaisir à le troubler…

« Ça s’appelle « la Cuisine au Planet » : nous pouvons manger à l’extérieur puisqu’il fait doux. Et si nous avons un peu froid, nous prendrons le dessert et le café à l’intérieur… Il faut juste que nous prenions un taxi. Ce n’est pas loin. »

En effet, cela se trouvait à une dizaine de kilomètres du domicile d’Eulalie. Cadre charmant, il est vrai. Le couple choisit une table sous un grand parasol écru, à l’abri du soleil, même si la jeune femme voulait parfaire son bronzage ! Les arbres et la végétation naturelle donnaient au lieu un cachet authentique qui plut beaucoup à Noël. Même s’ils ne se connaissaient pas beaucoup, il était clair que son amante l’avait déjà bien cerné : bel endroit, bonne chair… La cuisine était délicieuse, raffinée. Des mets auxquels Noël n’était pas habitué étaient présents sur la carte : du taureau, des topinambours… Cela lui mit cependant l’eau à la bouche… Même s’il n’avait jamais goûté à ce genre de choses, il était sûr qu’ils allaient se régaler. Les assiettes arrivant chez leurs voisins de table annonçaient les meilleurs augures… Ils se décidèrent pour la formule « 2 plats » : ils prendraient le plat ainsi qu’un dessert. Noël qui n’était pas très sucré choisirait l’assiette de fromages.

La soirée fut charmante. Ils discutaient littérature, musique, parlaient de leurs goûts en matière de cinéma. Ils avaient décidé de « convertir » chacun l’autre à quelque chose qu’il ne connaissait pas ou qu’il n’appréciait pas réellement. Eulalie parla des films d’E. Lust. Elle admirait les images, les scènes intimes non doublées, les orgasmes non simulés. Noël parla de Bilitis, film de D. Hamilton, qui avait fait grand tapage au moment de sa sortie, en 1977. Eulalie n’était pas née. Le propos du film, c’était tout ce que l’homme appréciait. L’éveil au désir, au plaisir, les amours saphiques, les jeunes filles à peine pubères… 

Quand Eulalie entendit l’homme lui parler avec autant de passion de ces étreintes et qu’elle vit le regard brûlant de désirs pour ces jeunes filles, elle enleva sa sandale gauche et son pied nu remonta le long de la jambe de l’homme. Il y eu un petit flottement, puis, il reprit contenance. Il continua de parler, en s’étranglant de temps en temps. Ils étaient toujours assis dehors. Il en était à présent à la description de ces demoiselles, aux traits très doux, aux regards candides, qui découvrent comment se donner du plaisir l’une à l’autre. Visiblement, tant ce qu’il disait que les mouvements du pied d’Eulalie de plus en plus appuyés, faisaient grossir la bosse qui déformait son pantalon clair à l’entrejambe. Ses yeux se voilaient. Il commença de respirer plus fort : 

« Elles avaient peu de seins, pas de quoi remplir la main d’un honnête homme, comme on le disait à l’époque, et elles étaient si innocentes, si innocentes…

— Vous vous seriez vu les initier, n’est- ce pas ?

— Avec énormément de finesse et de doigté…

— Racontez- moi comment vous vous y seriez pris.

— D’abord, je dois reprendre un rien mes esprits. Tu me troubles, petite vicieuse…

— Je ne vous laisse que 3 minutes, le temps d’aller me refaire une beauté et de …

— Tu feras comme je te l’ai appris ? Tu arrêteras le pipi en te branlant ? 

— J’espère qu’il ne sera pas trop tard. Je vous raconterai… »

L’homme jubilait… C’était presque trop beau, trop bon pour être vrai. Ah, il l’avait bien écolée, son Eulalie… La tension redescendit un peu. La jeune fille revint.

Elle s’était remis un peu de crayon sous les yeux et un peu de mascara. Ses yeux saphir brillaient. Sans un mot, elle passa derrière lui, mis quelque chose dans sa poche et se rassit.

« Un dessert ? Du fromage ? » Le serveur s’était approché de leur table. Il voyait bien les sourires du couple mais n’avait aucune idée de leur signification…

« Du sorbet pour moi. Et pour vous, Noël, le fromage ? Avec du vin ? Profitez- en : vous n’avez pas à conduire pour rentrer… ».

L’homme acquiesça de la tête. Il était trop troublé pour qu’autre chose pût sortir de sa bouche. Il avait la main dans la poche et palpait l’étoffe bien mouillée qu’Eulalie y avait fourrée. Il porta ses doigts à son nez… Ah, la vicieuse, elle jouait encore à cela. Elle savait très bien ce que cela provoquait de son côté… Il aimait tant qu’elle soit perverse, de cette manière. 

En dégustant son sorbet, Eulalie lui sortit le grand jeu. Le parfum framboise lui rappelait celui du gloss qu’elle portait, quand ils s’étaient retrouvés à Paris. Quant à la couleur, et la manière dont elle léchait sa petite cuiller, cela lui donnait de ces idées… qu’il faudrait vite concrétiser… Il ne pourrait bientôt plus réfréner cette envie désastreuse de la voir se tripoter, se masturber devant lui.

Noël régla la note galamment. On lui proposa d’appeler un taxi mais il dit qu’il préférait faire une petite promenade digestive avant de repartir… Ce qu’il avait en tête, c’était un petit jeu auquel il convierait sa partenaire. Il était certain qu’elle ne refuserait pas vu la manière dont elle avait déjà commencé à le chauffer. 

Ils quittèrent l’endroit en se donnant la main, très pudiquement. Pour être… seuls, ils devaient sortir du petit village où se trouvait le restaurant. Quelques instants plus tard, à la lueur de l’éclairage de la route, ils s’arrêtèrent… Il fallait qu’Eulalie remédie à la situation dans laquelle se trouvait Noël, à savoir cette érection persistante. Elle s’était déjà masturbée un peu dans les toilettes du restaurant mais lui n’avait pas encore soulagé quoi que ce soit comme excitation. Et la « petite perverse » avait bien œuvré. Il était temps…

Elle se mit à genoux derrière lui. Il défit sa ceinture, la braguette de son pantalon, baissa boxer et pantalon et sentit avec volupté la main droite de la jeune femme attraper ses bourses et sa main gauche lui emprisonner le sexe. Elle le branla tranquillement, sur quelques centimètres seulement, la bouche collée au bas de son dos. Elle ne pouvait pas voir l’effet de sa caresse mais elle sentait très bien combien l’homme était excité. Il respirait de plus en plus vite, de plus en plus fort. Il chuchotait « Oui, c’est ça, continue, ma petite salope. » Son sexe grossissait et devenait de plus en plus raide. Le débit de ses mots se faisait plus rapide mais plus haché. « Encore, continue, plus vite, maintenant ». Elle sentait le petit mouvement de ses fesses se contracter à chacun de ses mouvements à elle. Elle les sentait dures, très serrées. « Argh… c’est bien, ma petite vicieuse, je vais jouir.» Elle l’avait pratiquement à sa merci. Elle se sentait puissante, tellement puissante. Cette fois, elle n’avait pas eu besoin de se branler devant lui, ou de se déshabiller. Elle l’avait excité juste de sa manière à elle et là, elle le masturbait comme elle l’aimait. Elle allait passer à l’étape finale, à présent. Et tant pis s’il trouvait ça trop… Que trouverait- il à y redire, d’ailleurs ? 

Alors, sans lâcher son membre, elle se mit devant lui, planta ses yeux saphir dans ceux de son partenaire de jeu. Ils brillaient dans la pénombre. Puis, d’un geste rapide, elle l’engloutit d’un coup, très loin, pratiquement dans le fond de sa gorge et plaqua son pubis contre ses joues. Un doigt dans sa vulve, elle en recueillit de sa cyprine puis l’introduisit dans l’anus de Noël. Il eut un rictus : était-ce du plaisir, de l’étonnement ou un peu de douleur ? Son visage se détendit : « Tu es parfaite. C’est parfait. Je prends mon pied. Vas- y… enfonce-le moi profond. Oui, comme ça. Maintenant, fais- le un peu bouger… »

Elle le sentait perdre pied, vraiment. Tout son corps à lui était parcouru de grands frissons : il avait perdu sa superbe. Il n’était plus capable de dire quoi que ce soit de sensé. Il n’était plus capable non plus de tenir solidement sur ses jambes. Elle le sentait vaciller. Oserait- elle, comme elle se l’était imaginé, le planter là, pantalon et boxer sous les genoux ? Non, ça ne serait pas… courtois… Il avait payé ce si bon dîner. Elle ne se concentrait plus vraiment à ce qu’elle faisait. Elle savait que son orgasme à lui ne tarderait pas, qu’au point où il en était, cela prendrait encore une ou deux minutes, max, s’il tenait jusque là …

Dans la nuit, il y eut un râle, léger mais très présent et surtout, très long. Une longue décharge, un jet, un deuxième et puis encore deux autres. L’homme était complètement déstabilisé. Il avait vraiment affaire à une connaisseuse perverse. Il ne s’était pas attendu à cela. Sa parade, l’excitation qu’elle avait suscitée en lui, ses petits jeux « pas innocents » et là, cette formidable jouissance. Du grand art. Pour le moment, il était un peu groggy mais dans sa tête, il exultait. Il avait trouvé quelqu’une à la hauteur de sa perversité. 

Arles – samedi 2 juin (nuit)

Noël

Ah, la perverse. Si on m’avait dit que je tomberais sur quelqu’un d’aussi… vicieux. Non, c’est vrai, elle ne l’est pas vraiment : elle est toujours très classe. Le choix des mots qu’elle emploie aussi. Mais ce qui s’est passé après le dîner de ce soir…

D’abord, se déculotter et faire de son charme pendant le repas, aux yeux de tous. Ensuite, la manière dont elle m’a fait jouir : une vraie dévergondée. Enfin … au bord d’une route. Et moi, le sexe et les fesses à l’air. Il ne faut pas avoir beaucoup de pudeur pour ça, surtout quand c’est moi qui me retrouve dans sa bouche, à me faire gâter… Facile… ce n’est pas elle qui s’est retrouvée le manche raide comme ça, à ne pas savoi r tenir plus de 5 minutes. Non, franchement, elle a fait très fort.

La nuit s’est passée de la meilleure manière qui soit. Pas vraiment froide non plus. Elle a mis tout en œuvre pour me faire à nouveau bander et jouir. Et moi, je me demande si j’ai assuré …

Ah, ce que j’ai horreur de cette situation… Et si maintenant, c’était elle qui avait l’avantage ?

…..

Eulalie

Eh bien, finalement, je m’en suis sortie pas trop mal. Il a eu l’air de bien apprécier, dans le fond, le fait de se retrouver cul nu et sexe pareil… C’était jouissif. 

C’est vrai, j’ai pas vraiment … Mais c’était si excitant de le distinguer dans le noir complètement à ma merci. La queue entre les jambes. Le souffle court. Et quand j’ai commencé de titiller son anus… Le pied, quoi, vraiment. Je sentais qu’il ne résisterait pas longtemps. Et j’avais raison. Il n’a pas crié mais bon, ces grands soubresauts et ces gémissements… 

En fait, on voit bien qu’il n’a plus mon âge mais pour quelqu’un de 60 ans, il est vraiment pas mal conservé. Et non, impossible que je tombe amoureuse. Moi, d’habitude, ce sont les hommes de moins de trente ans qui m’attirent. J’ai le sentiment qu’ils sont plus vivants, plus fougueux, et au bout du compte, meilleurs amants. Mais Noël, honnêtement, il combine tout ça avec… une expérience plus accrue du corps féminin et surtout, un regard différent sur la vie. Ça peut être intéressant, au final. 

Ne pas le laisser prendre de l’ascendant sur moi : dominer la situation, me montrer déterminée et qui sait, peut- être pourrons- nous nous engager dans quelque chose où il pourrait y trouver son compte, même si au départ…

Et puis, cette nuit…

On est rentré chez moi, lui, même s’il était en pleine débandade, toujours assez excité. Et moi, avec l’envie de jouer à la salope. C’est étonnant, tout de même : ma nature, c’est pas vraiment ça. D’habitude, oui, j’aime jouer. Mais je n’ai pas cette envie sourde d’humilier les hommes. 

Alors, donc, on a rejoint mon appart. Il n’est pas bien grand. Juste une pièce à vivre avec une petite cuisine, une salle de bain avec douche, bidet et toilette, et une chambre… mais de belle taille avec une fenêtre par laquelle entre le soleil. Là, il faisait noir puisqu’on y est arrivés vers 23h mais demain, je suis certaine que je pourrai le regarder sous toutes les coutures alors qu’il sera encore endormi. Il m’a dit qu’il se réveillait tard. J’en profiterai pour…


Arles – dimanche 3 juin (jour)

 « Vous êtes … chatouilleux ?

— Que veux-tu dire ?

— J’ai un jouet dont je ne vous ai pas parlé. C’est parce que seule, il n’a pas beaucoup d’intérêt. Mais comme vous êtes là, je me disais qu’on pourrait peut- être tenter ?

— Dis-moi…

— Je vais le passer et vous me dites ce que vous en pensez ? »

Elle partit vers la salle de bain. On était le matin, le soleil était déjà levé depuis un bon moment. Il inondait la chambre parce que les rideaux étaient ouverts et que celle-ci était dirigée plein est. Elle le laissait… un peu dépité mais heureux. Elle s’y entendait vraiment en fellation. C’était de cette façon qu’elle l’avait tiré du sommeil. Il s’était réveillé parce qu’il se sentait chatouillé à l’aine. C’était elle qui, la bouche pratiquement contre son sexe, soufflait de toutes ses forces sur sa toison. Non contente de l’effet produit, des frissons et des ondulations involontaires du bassin de l’homme, elle l’avait pris entre ses lèvres. Puis, elle avait joué avec son prépuce. Elle le suçotait, le titillait, juste avec le bout de sa langue. Elle ne l’avait pas encore décalotté. L’homme se demandait quand ça arriverait parce qu’évidemment, une pareille « prise en bouche » ne l’avait pas laissé indifférent. Il se sentait très échauffé et se demandait ce qu’elle avait en tête, là, maintenant, tout de suite. 

Il referma les yeux. Il avait une envie désastreuse de se branler, de découvrir son gland et de se laisser aller à le caresser très lentement. Il commença de … mais fut interrompu par le bruit de la porte de la chambre et celui de pas étouffés.

Il ouvrit les yeux. Elle se tenait là, devant lui, à contre-jour. Ce qu’il vit tout d’abord, ce sont ses épaules frêles, ses hanches presque inexistantes, ses longues cuisses, ses yeux qui, même s’il n’était pas possible d’en distinguer la couleur puisqu’elle était juste « une ombre » brillaient d’un éclat gourmand. Puis, elle se tourna légèrement, comme pour se présenter à lui de profil. Et c’est là qu’il distingua ses petits seins, dont les tétons dardaient et surtout, surtout, quelque chose dont il n’aurait jamais imaginé la jeune femme se munir … 

Lui qui aimait les sous-vêtements blancs, il fut presque choqué de ce qu’Eulalie portait. Une culotte noire. Pas un string, non. Une vraie culotte. Mais « améliorée ». Un anneau d’environ cinq centimètres était intégré sur le devant de la culotte et dans celui- ci, un petit jouet noir, également, d’une dizaine de centimètres, ne laissait aucune hésitation sur l’usage qui pourrait en être fait. Cela réveilla vraiment l’homme… Qu’avait donc prévu cette petite vicieuse ?

« C’est bon ? Vous avez fini de me regarder ? ça vous excite un peu ?

— Je pense que c’est exactement la taille qui conviendrait à mon anus… Tu as déjà pratiqué ?

— D’habitude, avec les filles, mais votre joli petit cul m’excite tellement… J’ai du lubrifiant. Cerise, ça vous va ? »

Noël la regarda. Quelle perverse, tout de même. Rien qu’à s’imaginer être pénétré par cet erzatz de pénis alors qu’elle s’occuperait certainement de lui d’un autre côté avec ses mains, il en rebandait. Elle lui sourit et il fit pareil. Elle n’eut pas besoin de lui demander de se retourner et de se mettre en position. Il lui présenta spontanément son postérieur. C’est d’un doigt très sûr qu’elle lui enduisit le petit trou de gel et commença de titiller son anus avec son majeur. Elle était très douce mais insistante. Elle n’allait pas trop loin dans l’orifice de l’homme mais c’était assez pour qu’il dilate de manière tout à fait convaincante ! L’intromission s’annonçait idéalement.

Elle allait commencer par le pénétrer en levrette, pour qu’il se sente vraiment défoncé, et puis, elle changerait de position…

Ses premiers mouvements à elle furent légers. Elle avait fait entrer ce sexe dans la rosette de l’homme. Elle effectuait de lents va- et- vient pas très profonds, juste de quoi agacer l’entrée et n’avait qu’une envie, celle d’entendre son partenaire lui demander de « l’enculer plus profond ». Bien sûr, Noël avait déjà pratiqué la sodomie mais pas de cette manière. Ses autres conquêtes se montraient en général moins hardies et plus conventionnelles. Juste un doigt, pas très loin, pas très rapide, pas une véritable insertion et surtout pas ce genre de jouet … Là, il ondulait : ses jolies fesses se contractaient au rythme des aller- retour du « sexe » d’Eulalie. La sensation était tout de même dérangeante, intrusive mais très très excitante.

Il commença de ronronner. Ce n’était pas ça que la jeune femme attendait … Elle voulait qu’il soit si excité qu’il soit incapable de parler ou de ronronner, justement : rien que des grognements et des mots crus. Elle voulait le faire sortir de son beau langage, lui infliger quelque chose qu’il ne connaitrait sans doute plus d’ici longtemps … être « l’unique dispensatrice de ce plaisir à la limite de la douleur ». Le moment où celle- ci (la douleur) s’atténuerait, et c’était déjà le cas, et serait remplacée par le plaisir…

Elle lui demanda de se redresser. Elle n’allait pas continuer de s’occuper de lui de cette manière. Elle n’aimait pas cette position. Elle voulait se coller à lui, comme quand elle s’occupait d’une demoiselle. Il se releva donc. Elle plaqua sa poitrine et son ventre inexistants contre le dos de l’homme en lui attrapant les tétons. Elle les pinça. Et puis, les lâchant quelques instants, elle réintroduisit l’appendice dans l’anus de l’homme d’un coup. Il sursauta. Cette « surprise » lui arracha un petit cri de douleur et puis, les mouvements reprirent. Il se sentait bien, taraudé de manière de plus en plus violente. Il était dans un parfait sentiment de plaisir, une chaleur douce, pas agressive, une sensation de bien- être. A nouveau, il soupira. Eulalie, de sa main gauche, lui empoigna le sexe et commença de le branler… Argh, ce que c’était bon. L’homme vibrait, haletait. Elle savait vraiment s’y prendre. Son ventre à elle, collé au bas du dos de Noël, ses doigts droits titillant le téton droit de l’homme et sa main gauche le masturbant. Il y avait tellement de sollicitations de part et d’autre de son corps qu’il sentit l’orgasme se précipiter. Et elle aussi. Il ahanait. Comme elle l’avait tant désiré, il perdait toute contenance.

« Non, pas encore…. »

C’était sorti tout seul de la gorge d’Eulalie. Ce serait trop facile pour lui. Il ne fallait pas que les choses se passent ainsi.

Elle se détacha de lui. Il était complètement perdu. Elle n’allait tout de même pas le laisser dans cet état d’excitation ? Elle n’allait pas le laisser débander sans rien faire ? Ah non…

« Retournez-vous … ce que je veux, c’est que vous me pénétriez … que vous me baisiez la chatte… fort… »

 Tout en gardant sa fameuse culotte noire, elle se coucha sur le dos. Comment allait- il s’y prendre pour… Elle écarta le tissu, lui dévoilant son intimité. Elle était mouillée, trempée, même. Ses lèvres étaient gonflées et très rouges. Et l’homme n’eut aucun mal à faire entrer son sexe dans celui de la jeune femme. Il la pilonna, encore et encore, lui arrachant des cris de sioux. Heureusement, on était dimanche, et visiblement, ses voisins étaient partis à la messe. Il était sûr, sinon, qu’il y aurait eu des vociférations et des commentaires peu relevés au sujet du bruit occasionné par leur partie de baise engagée.

Et puis, d’un coup, elle se sentit venir… C’est vrai qu’il mettait du cœur et de l’énergie à l’ouvrage mais il fut étonné de l’intensité du plaisir qu’elle manifestait à présent. Sa tête roulait de gauche à droite, ses doigts s’activaient sur son clitoris, dur comme un petit caillou. Pour que Noël se sente bien enserré, elle contractait au maximum son vagin. Le fait d’être aussi enveloppé exacerba l’excitation et la dureté de son membre. Sauvagement, il lui empoigna les cheveux en soufflant. 

« Je te défonce, ma petite vicieuse. Ce que c’est bon, putain.

— ….

— Je viens… Tu sens comme je grossis encore…

— ….

—Je vais décharger. Putain, que c’est bon… »

Suivirent des borborygmes, des cris encore plus aigus, une agitation des corps… Et puis, l’orgasme… Les orgasmes. 

Repus. Mais jusqu'à quand ? 

***

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