Ma fête de fin d'année

Ma fête de fin d'année

Publiée le 26 janvier 2015  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Nous sommes invités ce soir à un apéro chez mes parents. Ça te dit?

-    Pourquoi pas? A quelle heure?
-    Vers 19h30, les petits sont déjà là-bas.
-    Ok pour moi, je te téléphone quand je pars du travail.
-   Si tu arrives plus tôt, on aura un moment pour nous.” 

Je n’ai pas eu le temps de répondre que ma femme a déjà raccroché. Je reste sans voix, d’ailleurs un collègue me le fait remarquer en me demandant : 

-   “Tu as un problème?
-    Non, pourquoi?
-    Tu fais une drôle de tête.” 

La dernière phrase de ma femme m’a pris au dépourvu, car après presque dix ans de mariage et deux enfants, la folie sexuelle du début a laissé place à des rapports routiniers dont, il est vrai, je suis quasiment toujours l’initiateur. Ce qui ne nous empêche pas de parler souvent de notre sexualité, de nos envies, de nos besoins.

Moi, toujours dans l’imaginatif, dans la perpétuelle envie, dans l’élaboration de scénarios les plus fous, sûrement dû à mes fréquentes lectures érotiques. Elle, pas demandeuse mais aimant faire l’amour, sans fioritures, souvent pour moi, du moins au départ. 

Si je veux partir plus tôt, remettons nous au travail et récapitulons les tâches qu’il reste à faire. C’est bon, je pars, ça me laisse une heure trente avant le rendez-vous familial. Serait-ce mon soir de chance, car je trouve une place assise dans le métro. Le regard dans le vide je m’interroge sur la dernière phrase de ma femme: “on aura un moment pour nous”. Est-ce moi qui par désir l’interprète de manière coquine ou c’est juste une manière de me dire que l’on pourra se poser un peu, tous les deux, un petit moment durant cette période des fêtes de fin d’année qui ne sont jamais de tout repos. 

Je glisse la clé dans la porte d’entrée, rien ne semble différent qu’à l’accoutumée, à l’exception du bruit de la douche. Je pose mes affaires, quitte ma veste, me déchausse et pousse la porte de la salle de bain, pour me laver les mains et la prévenir de mon arrivée, avec une certaine déception au fond de moi. 

-   “C’est moi, je suis rentré!”

Elle est dans la douche, de dos, elle se retourne et tout en me montrant son triangle d’or me répond : 

-   “Coucou, comment tu trouves ?” 

Elle s’est épilé le maillot en ticket de métro. Je n’arrive pas à lâcher mon regard de son sexe, ce qui provoque une certaine émotion au mien. Et sans attendre une réponse de ma part elle sort de la douche. 

-   “La place est libre si tu veux,  j’ai fini.” 

Un peu comme un robot je me déshabille. Nu, je passe derrière elle et prend sa place. Elle s’enroule dans une serviette, se dirige vers la porte et tout en me regardant me lance : 

-   ”Apparemment tu as dû avoir une dure journée car tu es tout tendu.” 

Elle sourit, sort et ferme la porte. Je me retrouve dans la douche sans réaction, ne comprenant pas ce qui vient de se passer. Quelques minutes m’ont suffi pour me laver, je sors de la salle de bain une serviette autour de la taille et l’ambiance de l’appartement a complètement changé. Toutes les lumières sont éteintes, seules les décorations de Noël et des bougies éclairent le lieu. Je suis là devant la porte à la chercher.  

-   “Tu peux venir dans la chambre, j’hésite entre plusieurs tenues pour ce soir.” 

Je me dirige vers notre chambre, pousse la porte, elle est devant sa commode, habillée seulement d’un ensemble de lingerie noir, et tenant dans la main un autre ensemble rouge. 

-   “ Tu préfères lequel? Le rouge ou le noir? ” 

Je m’approche d’elle, avec mon sexe qui pointe le bout de son nez à travers les pans de ma serviette. Elle me guide pour que je m’assois au bord du lit, dénoue ma serviette, prend mon sexe dans une main, me regarde droit dans les yeux et me prend en bouche. Elle imprime un doux mouvement de va et vient, s’amuse avec mes bourses avec une main tandis que l’autre aide ses lèvres à me branler.

Elle a ce regard qui ne trompe pas, elle est excitée, elle aime jouer avec mes émotions et adore mes tentatives de reprise de contrôle. 

-   “ Je ne vais pas pourvoir tenir longtemps à ce rythme. ” 

Elle arrête alors sa fellation, se redresse, me tourne le dos, pose ses mains sur la commode, se cambre. J’ai sa culotte à quelques centimètres de mon visage qui cache une des parties de son corps que je préfère, ses fesses. Elle tourne son visage, me regarde. 

-   “C’est à mon tour, maintenant !” 

Et elle se retourne. Je me lève, place mes mains sur ses épaules, effleure sa peau jusqu’au début de ses hanches, attrape sa culotte et l'entraîne jusqu’au sol. J’ai ses fesses devant moi, j’approche mon visage vers elles, je dépose des baisers sur ces globes que j’affectionne, mes mains caressent son corps et remontent vers ses seins. Ma langue commence son travail d’harcèlement, son sexe devient de plus en plus humide. Elle apprécie le traitement et me le fait savoir en dandinant son cul. 

Ses gémissements sont devenus des lamentations pour atteindre l’orgasme, je continue mon jeu de cache-cache avec son clitoris, mes mains s’amusent avec ses seins, elle se contracte et maximise le contact de ma langue avec son sexe, elle jouit, d’un orgasme sauvage, fort, passionné. Elle rompt le contact en se retournant, son corps  est trop sensible, elle s’agenouille et l’on s’embrasse, mon sexe toujours dressé entre nous. 

Elle tend la main vers la table de chevet, se saisit du lubrifiant au monoï et s’en verse dans la main puis sur ma virilité. Le contact est froid et un filet glisse jusqu’à mes bourses qu’elle malaxe, ses yeux ancrés dans les miens. 

-   “Viens, je te veux en moi.” 

Et tout en parlant, elle se met à quatre pattes sur le lit. Je me glisse derrière elle, caresse sa fente avec mon sexe et sent, tout à coup, des vibrations parcourir son entre-jambe. Elle place notre jouet favori, notre stimulateur pour couple, une partie sur son clitoris et l’autre dans son sexe. Ma bite est à l’entrée de son vagin et c’est elle, par un mouvement arrière qui prend possession de mon sexe. Je la sens au bord de l’orgasme comme souvent avec ce cocktail pénétration vibration. L’orgasme arrive, aussi bien pour elle que pour moi, je me penche pour attraper ses seins, car elle adore les sentir dans mes mains quand elle jouit. J’éjacule en elle, qui me rejoint dans l’orgasme en mordant le drap pour ne pas hurler.

Tout s'arrête, le bruit du sex-toy nous ramène à la raison, elle l'arrête, on s’embrasse et nous filons dans la douche pour ne pas être trop en retard. Dans la douche, face à face, elle prend mon visage entre ses mains, m’embrasse et me glisse à l’oreille : 

-   “Bonnes fêtes”.

 ***

Cette nouvelle a été écrite par Rodaillons, lecteur fidèle de Nouvelles Erotiques. 

J'adore les histoires qui mettent en scène un couple de longue date, car oui, le sexe peut être torride après 10 ans de mariage !

Crédit photo X-art

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