Les auteurs érotiques sont-ils des obsédés sexuels? (1ère partie)

Les auteurs érotiques sont-ils des obsédés sexuels? (1ère partie)

Publiée le 07 mai 2013  

Bonjour chers lecteurs !

Ils vous font rêver et fantasmer, ils mettent du piment dans votre vie sexuelle avec leurs récits torrides, je vous parle bien sûr des auteurs d'histoires érotiques. J'en ai interviewé 9 d'entre eux et je voudrais vous en présenter 5 aujourd'hui.

A quoi ressemble la vie d'un auteur érotique? Lisez la suite pour le découvrir.

Nous commençons par Ysalis K.S., la sublime femme en couverture de cet article.

 

YSALIS K.S.

Présentez-vous 

Mon nom de plume est Ysalis K.S. J'ai découvert la littérature érotique depuis quelques années, et depuis, je m'intéresse à tous les genres, des récits les plus sensuels au SM. Lecture ou écriture, j'aime évoluer parmi les mots, et propose régulièrement mes services de correctrice. Également passionnée de photographie, j'associe cette qualité à divers textes, que je publie sur un blog depuis plus de deux ans, ou encore à des couvertures de livres, pour lesquelles j'ai joué le rôle de modèle et de photographe. Deux projets sont aussi en cours, concernant cette association clichés / textes.

Concernant mes publications, ma nouvelle « Attachante provocation » a été publiée dans le recueil « Entre ses cordes », aux Éditions Dominique Leroy.

« Les quatre sens de Noël » font partie des « Dix font le sapin », aux Éditions Edicool.

Comment l’inspiration vous vient-elle? Comment travaillez-vous ?

L'inspiration est un (savant ?) mélange de fantasmes, de souvenirs, de désirs, de sujets qui m'intriguent ou m'intéressent. Parfois aussi, un texte peut partir d'une simple anecdote, d'une phrase entendue, d'une photo, d'une rencontre furtive qui peut ne rien avoir d'érotique. Ou encore, de sujets qui me tiennent à cœur, de sensations que j'ai envie d'explorer, de mettre en mots.

Comment je travaille ? Le soir, tard, ou bien la nuit, si je peux. Elle m'inspire. Dans le silence ; pas de musique. Accompagnée bien souvent d'un chocolat chaud... J'écris rarement un texte d'une traite. Il me faut le temps de mûrir le sujet, les idées... J'ai à peu près la trame en tête lorsque je me mets à l'écriture, même si bien souvent, je ne connais pas encore la fin de mon histoire. Ensuite, vient le travail le plus long : relecture, corrections, réécriture... J'ai beaucoup de mal à « lâcher » un texte. 

De quel texte êtes-vous la plus fière?

Il m'est difficile de répondre. Je suis rarement entièrement satisfaite d'un récit que j'ai écrit. Comme dit précédemment, je crois que je pourrais le reprendre, le corriger, le reformuler, sans fin... j'ai l'impression qu'il n'est jamais achevé.

Ceci dit, « Les quatre sens de Noël », publié aux Éditions Edicool (http://www.edicool.com/les-dix-font-le-sapin/) a été un plaisir à écrire, et il me plaît. J'y ai mis beaucoup de ces sensations de Noël que j'aime tout particulièrement.

« Fière » est un bien grand mot, mais il y a une autre nouvelle à laquelle je suis « attachée ». Elle s'appelle « Duo » et elle devrait paraître prochainement dans un recueil, en collaboration avec d'autres auteurs... sur le thème de la fessée. L'écriture me paraît plus aboutie, petit à petit...

Confiez-nous une anecdote liée à votre statut d'auteur érotique.

- Anecdote ? J'ai partagé quelques années de ma vie avec l'homme qui m'a fait découvrir à la fois l'érotisme et l'écriture. Indirectement, si je suis devenue correctrice, c'est aussi grâce à lui. Nous avons, je crois, découvert beaucoup ensemble, exploré des chemins sortant de la sexualité « ordinaire ».

- Anecdote : un de mes lecteurs m'a abordée via messages privés, désirant mieux me connaître et me demandant de manière un peu trop directe quelles étaient mes pratiques sexuelles favorites. Il souhaitait aussi savoir où je vivais, comment je m'appelais... J'ai expliqué pourquoi je ne voulais pas répondre ; il a insisté. Et a fini par se vexer, vu que ce n'était pas, selon lui, un secret d'état ! Certes, mais auteur érotique ou pas, il y a des choses que je garde pour moi. Je suis certaine qu'il ne pensait pas à mal, mais devant quelqu'un d'aussi direct, je suis sur la défensive...

Un auteur de littérature érotique est-il forcément un obsédé sexuel ?

Peut-être un peu ? ;)

Non, je ne dirais pas « obsédé », mais plutôt « curieux », à l'esprit ouvert.

Il est certain que je pense beaucoup plus à toute forme de sexualité depuis que j'écris, du plus tendre au plus « hard ». Je cherche mon inspiration, des occasions d'écrire, je lis beaucoup sur le sujet, je suis beaucoup plus curieuse, j'ai découvert certaines pratiques depuis que j'évolue dans le monde de l'érotisme... mais je ne sais pas où se situe vraiment l'obsession : le sexe, l'écriture, la littérature ? C'est un peu tout ça à la fois.

 Où peut-on vous retrouver ?

- Site web : http://ysalis-ks.tumblr.com/
- Facebook : http://facebook.com/ysalis.ks
- Pour me lire, ça se passe aux Éditions Edicool (http://www.edicool.com/les-dix-font-le-sapin/). Si tout va bien, d'autres récits devraient voir le jour prochainement.
- J'ai aussi été publiée aux Éditions Dominique Leroy
- J'ai également écrit quelques textes sur WeLoveWords
- Dans un futur plus ou moins proche, je compte auto-éditer un recueil de nouvelles, au format papier, avec http://www.thebookedition.com/.


    MARIE GODARD 

     Présentez-vous

     Marie Godard est le pseudonyme d'une femme qui a eu plusieurs vies et plusieurs carrières.
     Née à Montréal, au Canada, c'est là qu'elle a rencontré Nicolas Marssac, son mari, lui aussi auteur de romans et nouvelles érotiques.
     Nicolas et Marie ont vécu et travaillé ensemble dans plusieurs pays d'Asie et se sont installés dans le Sud-Ouest de la France il y a une dizaine d’années.

     Son premier roman, « Échanges virtuels » paru chez Blanche à la fin 2011, a gagné le prix du meilleur premier roman érotique au Salon érotique d’Evian en juin dernier.
     Depuis, plusieurs de ses nouvelles ont été publiées chez Blanche, à la Musardine, et chez Edicool.
     La suite d’  « Échanges virtuels » devrait paraître chez Blanche à une date encore non précisée. Marie vient de terminer son troisième roman et recherche un éditeur.

Comment l’inspiration vous vient-elle? Comment travaillez-vous? 

Je suis d’une nature très primaire et spontanée et cet aspect essentiel de mon caractère se reflète dans mon écriture. Un sujet me vient à l’esprit? On me lance un défi? Je fonce tête première, souvent sans avoir la moindre idée de là où j’aboutirai. Je me laisse porter par mes personnages et je vais là où l’histoire me mène, comme un témoin plus que comme un maître de travaux.

De quel texte êtes-vous la plus fière?

Incontestablement de mon premier roman, « Échanges virtuels ».

« Échanges virtuels » est le résultat d’un défi que m’a lancé Franck Spengler, Directeur éditorial des éditions Blanche. Lorsqu’il m’a demandé ce que je ressentais lors de la parution du premier roman de mon mari, je lui ai dit toute ma fierté, combien j’aimais l’écriture de Nicolas, et j’ai ajouté que si je devais écrire un roman érotique, il serait cependant très différent. Il m’a tout simplement répondu « Chiche! » Et ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’ « Échanges virtuels » voie le jour.

 

Ce premier roman est disponible aux éditions Blanche bien sûr, mais aussi chez Amazon, etc., et paraitra d’ici la fin de 2013 chez Pocket. Il a également été publié chez France Loisirs en janvier 2012 sous la même couverture que « L’arrière-boutique » de Nicolas, mon mari.

Confiez-nous une anecdote liée à votre statut d'auteur érotique. 

Les quiproquos issus de la vie d’auteur de romans érotiques sont fréquents. Ainsi, on m’a demandé un grand nombre de fois si l’aventure de Marie et de son éditeur, les protagonistes, d’ « Échanges virtuels », avait vraiment eu lieu.

Un auteur de littérature érotique est-il forcément un obsédé sexuel? 

Je ne peux répondre que pour moi. Il est certain que même si mes écrits sont de l’ordre de la fiction, je n’en suis pas moins inspirée par mes propres fantasmes. Ainsi, il y a certains sujets que je ne pourrais pas traiter car ils ne m’excitent pas, ne m’inspirent pas. Si je devais par exemple, écrire un roman sur une relation sado-masochiste, il serait sans doute très mauvais car je ne serais pas crédible. Encore une fois, je ne peux m’exprimer pour les autres auteurs, mais il faut que je me voie dans l’un des personnages, que je puisse m’imaginer dans telle situation, que j’en visualise même les lieux. J’ajoute que je lis et relis à voix haute les dialogues de mes protagonistes pour m’assurer que le ton est juste.

Où peut-on vous retrouver ?

Pour ceux et celles que cela intéresse, voici l’adresse de mon site web : www.marie-godard.com, où les lecteurs pourront lire quelques extraits de mes deux premiers romans et quelques billets d’humeur.

 

 

     MYSTERIEUSE

     Présentez-vous

     Mon nom d'auteur sur mon blog est Mystérieuse, mais j'ai aussi édité sous le Nom de Dominique Lalouve.
     Venue tard à l'écriture érotique ?
     Je suis une quinqua, bien dans sa tête et ses baskets, pardon talons aiguilles, défenderesse impénitente de la féminité et de la sensualité...
     Je déteste la vulgarité sous toutes ses formes.

     Comment l’inspiration vous vient-elle? Comment travaillez-vous?

     Mon inspiration me vient naturellement, en n'importe quel lieu.
     Point besoin de mise en scène, la vie quotidienne nous offre naturellement matière à fantasmer et à créer de l'érotisme ...
     Une odeur, un regard, une situation...
     J'écris tous les jours inlassablement depuis huit ans, et mes sources d'inspiration sont inépuisables.

De quel texte êtes-vous la plus fière?

Faire un choix de mon texte préféré n'est pas chose aisée ... peut être ma dernière nouvelle « LOUISE » que je n'ai pas encore achevée, mais dont les épisodes se trouvent en ligne sur mon blog.  

Confiez-nous une anecdote liée à votre statut d'auteur érotique.

Il m'est arrivé de rencontrer certains de mes lecteurs avec qui s'était instauré un lien de complicité ... Rarement ...mais toujours avec intensité… La séduction est au rendez-vous, la découverte, l'intimidation parfois, le fantasme aussi....une attirance charnelle, voir amoureuse ! 

Un auteur de littérature érotique est-il forcément un obsédé sexuel?

Un auteur littéraire n'a rien d'un obsédé sexuel, ni d'une femme facile, question de respect !

Où peut-on vous retrouver ?

Sur mon blog Aiguilles Bas Sans Dessous.

 

     DOMI

     Présentez-vous

     Je vais me présenter succinctement... Appelez-moi ici Domi.
     Je suis un homme, proche, hélas, de la retraite...
     Père de famille et même grand-père. 

     Photographe amateur, amateur d'érotisme et aimant écrire. 

     J'ai réussi à lier deux de ces passions : l'érotisme et l'écriture.
     Il m'est venu l'idée d'ouvrir un blog érotique sur lequel je publie des textes d'auteurs érotiques et des photographies glanées sur le net mais aussi beaucoup de textes de « mon cru" !
Mais je ne dirais pas que je suis auteur de littérature érotique. Il me reste la très grande envie de lier deux autres de ces passions : faire des photos érotiques. Alors, Madame, Mademoiselle, si cela vous tente de poser pour moi ! (J'habite dans la banlieue nord de Paris).

Comment l’inspiration vous vient-elle? Comment travaillez-vous?

Beaucoup de mes écrits viennent de la réalité... Une rencontre charnelle réellement vécue que je ne fais peut-être qu'enjoliver... Ou une rencontre plus platonique que je prolonge avec mes fantasmes... Ou une simple rencontre dans la rue, une femme croisée, une femme frôlée dans le métro... Ou je m'inspire d'une lecture... Ou alors de purs fantasmes...

De quel texte êtes-vous le plus fier ?

Je ne sais pas de quel texte je suis le plus fier... J'aime mes sortes de feuilletons « La comtesse de Montcuq » ou « L'Abbaye de Saint Plaisir »... J'aime aussi des histoires écrites à plusieurs mains avec des inconnues... Et puis je suis fier de textes publiés sur mon blog qui provoquent des réactions féminines... Des femmes qui me disent combien elles ont été touchées par mes mots qui leur ont donné des envies de se caresser...

Confiez-nous une anecdote liée à votre statut d'auteur érotique.

Certains textes ont provoqué des relations... D'abord par mail interposés... Mails devenant parfois de plus en plus chauds... Certains m'ont aussi inspiré des textes... Et puis parfois, rarement je dois le reconnaître, une rencontre physique, sexuelle...
Une anecdote : il y a un temps j'ai été pendant plusieurs mois en relation virtuelle avec une jeune étudiante. Elle me faisait des confidences sur sa vie intime avec son compagnon, me racontait certaines de leurs nuits... Nous nous sommes échangés des caresses, des baisers... virtuels. Elle me disait qu'elle appréciait de pouvoir ainsi échanger avec un homme qui a l'âge de son père... Et que parfois il lui est arrivé de s'imaginer dans mes bras, de nous imaginer faisant l'amour et me disant qu'elle en avait envie... Et un jour, elle a fait une erreur de manip avec son ordi... et elle s'est avérée... être un homme. Il a du bien s'amuser à mes dépends ! Et sans doute, je ne me fais pas d'illusions, me suis-je fait ainsi gruger par des hommes...

Un auteur de littérature érotique est-il forcément un obsédé sexuel?

Non, pour moi un écrivain de textes érotiques n'est pas forcément un obsédé sexuel. Il peut y en avoir mais moi je ne le suis pas. Je travaille. Je ne fais pas que ça. Je travaille avec des femmes, des jeunes femmes, que je n'ai jamais touchées, que je n'ai jamais essayé de séduire... L'érotisme est œuvre d'art... A travers mes textes, je cherche à rendre hommage au corps de la femme, à sa  beauté, à ses courbes, « ses pleins et ses déliés »... Bien sûr que je prends du plaisir à écrire ces textes... Des textes que j'ai souvent imaginés lors de mes insomnies, en me caressant, en tâchant  de calmer mon érection...

Où peut-on vous retrouver ?

Vous pouvez me rejoindre sur ledemondemidi.canalblog.com ! N'hésitez pas à me laisser des commentaires... Et remontez loin dans mes archives car ces derniers mois je rédige beaucoup moins. Visitez mon blog surtout en allant d'une catégorie à l'autre : « Fantasme ou réalité » (la marge est parfois fine !), « Avec toi », « En forme de poème »... Et, si vous écrivez, je suis preneur de vos textes. 

 


     CLAIRE DE LA CHATLYS

 

     Présentez-vous

     Après quelques mots tapés sur un ordi de passage en Juillet 2009, j’ai accepté le défi d’un ami proche :
     Essayer de le faire rougir par des mots.
     Alors, pour voir si j’en étais capable, j’ai écrit des petits textes affriolants.      Trop semble-t-il vu ses réactions ainsi que celles de mes amis masculins. 
     Claire est née début 2010 avec un pseudonyme coquin car je ne voulais offusquer ni ma famille ni mes autres éditions par mes écrits érotiques.

     Comment l’inspiration vous vient-elle? Comment travaillez-vous?

     Dans ma vie tout simplement. Je marche, je pense, je souris et c’est parti.      Un mot lancé à la volée.
     Un croisement de jambe. Une main qui ne devrait pas être là où elle est. Un regard trop ou pas assez insistant. Une bougie qui vacille. Tout et même des fois rien. Une brise sur ma peau au sortir de la douche. L’inspiration me gagne partout…

Comment je travaille ? Là c’est chaotique, je n’ai pas de méthode. Oui, je sais, ça fait mauvais élève mais c’est comme ça. Dès qu’une idée me vient, elle reste dans ma tête. Me répétant je suis là, jusqu’à ce que je cède à son envie de signes et de noir. Quand je fais un concours ce n’est pas pareil. Je prends le « déclencheur » qui peut être un mot, un thème ou une consigne obligatoire. Je le tourne. Je le regarde dans tous les sens. Je note mes idées puis je compose un peu comme une musique de mots. Tout s’enchaine et à la fin, c’est joli. Pour les romans, c’est plus du travail. Je classe, mets en place, positionne, range et me rappelle. C’est plus de la biographie et de l’envie. Vous comprenez ?

 De quel texte êtes-vous la plus fière ?

 « Verge de douceur, embellis mon cœur… ». 

C’est celui qui est pour moi l’essence de mon amour pour l’Ours. Celui avec lequel je l’ai conquis et qui reste le texte qui décrit LA meilleure façon de communier avec l’Homme. Lui. Celui qui subit mes sévices et mon amour…

 Vous le trouverez ici ou dans mon premier recueil de textes érotiques « Encore ?! » (Actuellement en réédition) 

Confiez-nous une anecdote liée à votre statut d'auteur érotique.

Après le salon érotique d’Évian en juin 2012, j’ai reçu une invitation facebook d’un monsieur qui se cachait. Une conversation est née. Agréable et dans le partage. J’ai d’ailleurs beaucoup partagé avec ce monsieur sans qu’il ne le sache. À l’aurore de mon second mariage prévu en juin 2013, il a pris son « billet » pour être mon troisième mari. Je ris en lisant ce que j’écris car c’est tout à fait ça et sachant la plaie que je suis (dans la vie de tous les jours), je ne crois pas qu’il ait mesuré la force de ses propos qui me font toujours autant sourire. Ce ne sont pas les plans sexe ou les envies masculines et féminines qui me sont proposés qui sont originales pour moi, car ma boite mail fourmille de ça, et si un jour je suis seule, je sais où aller me divertir ! C’est le fait que ce monsieur ai passé sa journée à me regarder sans venir me parler. Désespérant les moments où je serais seule. Lorgnant dans mon décolleté à chaque dédicace car ma robe refusait d’être sage. Choisissant ses mots pour venir m’aborder après, alors que maintenant nous sommes à 400 km loin de l’autre. Sûr que je ne le mangerais pas ! 

Je n’ai pas eu de changement dans ma sexualité ni je n’ai eu de quiproquos dans ma vie quotidienne à cause de l’érotisme. Par contre, je souris beaucoup quand les idées fusent à cause de ceux qui me parlent ou agissent devant moi. Je me demande s’ils le savent ? Et, s’ils savaient comment je les vois, que diraient-ils ? Je pense notamment à ce professeur de français pour la réunion parent prof de mon fils en sixième. Sa main sur sa hanche. Sa tessiture caressante. Ses mots … enfin bref. Que ferait celui ou celle en face de moi si je lui disais : je te vois comme ci avec ça et ça, humm… tout ça… ? 

Un auteur de littérature érotique est-il forcément un obsédé sexuel?

Je ne sais pas pour les auteurs de littérature érotique en général ni pour mes congénères humain tout simplement, mais pour ma part je ne me considère pas comme une obsédée sexuelle. J’aime les caresses, les baisers et le sport en chambre, est-ce cela être obsédé sexuel ? J’aime faire l’amour et j’avoue user mon conjoint. Oui, un peu trop sans doute, enfin tout dépend de la définition de la norme. Ma norme est celle d’une femme libre. Qui se fait du bien et qui en fait à celui qu’elle aime. Maintenant quelle est celle des autres ?

Où peut-on vous retrouver ?

- Site web 
- Compte Facebook : Claire Chatlys
- Salons littéraires Paris et Province où l’on veut bien me recevoir. Le prochain sera celui du Lions Club les 1er et 2 juin 2013 au Chesnay (78)
- Et bientôt dans mon deuxième recueil de textes érotique : « Rapproche-toi… »

***

Par Irina Du Bois Sainte Marie

Il n'y a pas de mal à aimer le sexe. Rejoignez-moi sur X-art.