Pourquoi faudrait-il choisir ?

Pourquoi faudrait-il choisir ?

Publiée le 11 janvier 2017  

C'est bien ici, c'est bien l'adresse que lui a glissée Lætitia avant de partir tout à l'heure. Frank gare sa voiture devant l'immeuble cossu de ce quartier résidentiel. Il est impatient. Enfin, dans un moment il va pouvoir serrer cette femme contre lui, sans crainte des regards, des commérages, des sourires narquois. Enfin, il va pouvoir prendre ses seins dans le creux de ses mains, caresser ses fesses, la mettre nue, se mettre nu, la goûter, frotter son corps contre le sien… Depuis le temps qu'il en a tant envie…

En fait, il n'y a pas si longtemps. Il y a quatre heures, ils ne se connaissaient même pas. Ils étaient tous les deux invités à la fête d'anniversaire d'un ami commun. Dès qu'il était rentré dans le vaste salon, il l'avait remarquée au milieu de la vingtaine de convives qui étaient là. Elle était un peu à l'écart, devant la porte-fenêtre ouverte sur la jardin, faisant rentrer un peu d'air frais après la journée de forte chaleur de cette fin juin. Elle tenait un verre de whisky à la main et une cigarette dans l'autre… Tout de suite, il a eu envie de se rapprocher d'elle… et plus si affinités, frappé par son physique… Ses longues et fines jambes fuselées de la cheville jusqu'aux fesses dans un jean taille basse, moulant même la forme de son pubis ; son chemisier sans manche mettant en valeur deux seins portés haut, semblant fermes et en liberté, sans le carcan du soutien-gorge, et qui s'arrêtait juste à la lisière de la ceinture : dès qu'elle levait légèrement le bras pour porter son verre ou sa cigarette à ses lèvres, elle découvrait un fin ruban de la peau de son ventre plat. Son visage avenant, ses cheveux noirs, presque crépus, formant comme un afro, ses yeux noirs également, au regard profond, pétillant de malice et d'intelligence, sa peau mâte, café au lait… Tout dans cette femme l'attirait…

Après avoir salué chacun, échangé quelques mots avec les uns et les autres, accepté lui aussi un verre de whisky, il s'est dirigé vers elle. Elle le regardait s'approcher, un beau sourire aux lèvres.

- Bonjour. Je suis Frank.
- Enchantée. Moi c'est Lætitia.

Il lui a fait la bise comme il l'a faite à toutes les femmes présentes…

Et ils se sont mis à parler de choses et d'autres : leurs liens avec leur hôte du soir, leurs boulots respectifs, leurs loisirs, leur état matrimonial et Frank apprend avec plaisir qu'elle vit seule actuellement, tout comme lui.

Ils ne s'étaient pratiquement pas quittés de la soirée exceptés quelques moments où il fallait bien aussi, par politesse et par décence, s'intéresser aux autres qui étaient autour, se mêler à des conversations, se forcer à rire aux bonnes blagues du boute en train de service,… Comme il n'y avait pas de plan de table, ils se sont assis spontanément côte à côte pour le repas.

Frank appréciait beaucoup cette proximité et il lui semblait qu'il ne laissait pas non plus Lætitia indifférente.

Et puis quelqu'un avait mis un disque, un blues très doux… Quelques couples s'étaient levés et avaient commencer à danser un slow… Alors ils s'étaient levés également et s'étaient enlacés pour danser, en gardant malgré tout une certaine distance… Elle avait posé une main sur sa hanche et l'autre sur son épaule. Lui avait posé ses deux mains sur ses épaules…

Et a suivi un autre slow… Ils s'étaient serrés davantage l'un contre l'autre, bras autour de la taille, mains sur les hanches…

A la troisième danse, ils étaient corps à corps. A travers les fins tissus de son corsage et de sa chemise, il sentait la pointe de ses seins contre son torse ; et la hanche de Lætitia qui roulait contre son sexe en érection. Elle avait posé sa tête sur son épaule…

Alors, il s'était penché vers son oreille et avait murmuré :

- Tu me troubles. Tu me fais bander comme un âne !
- Je le sens bien… Moi aussi tu me troubles… Je suis trempée. J'ai envie de baiser. J'ai envie de sentir ta queue défoncer ma chatte…

Et ils avaient ri tous les deux ne pouvant pas, là, passer aux actes.

- A la fin de la danse, on se mêle un peu aux autres, on danse avec d'autres… Et je vais partir et tu me rejoins une demi-heure après. Voilà mon adresse. Ca va ?…

Frank était ému…

- Bien sûr que ça me va… Mais ça va être long !
- Ca n'en sera que meilleur de nous retrouver, impatient !

Nouveau rire… Frank a profité que, dans leur mouvement de danse, elle se soit retrouvée dos au mur, sans personne derrière, pour glisser une main sur ses fesses et les pétrir doucement…

- Hummm !

Et ainsi fut fait ! Lætitia etait partie vingt minutes après… Lui avait compté un gros quart d'heure… Ce temps lui avait paru une éternité.

Mais le voilà au pied de son immeuble.

Il appelle l'ascenseur pour monter au dernier étage, le 8ème. Il lui semble qu'il est d'une lenteur extrême ! Enfin, il se trouve devant la porte.

Sans doute, attendait-elle derrière cette même porte car il a à peine poser le doigt sur le bouton de la sonnette, qu'elle ouvre. Elle est vêtue d'un peignoir mais elle le laisse tout de suite tomber et s'offre nue alors que la porte est encore ouverte…

- Enfin !

Elle tire presque violemment Frank, referme la porte derrière lui, met ses deux bras autour de son cou, s'y suspend et entoure ses hanches de ses deux jambes…

- Emmène-nous dans le séjour…

Et elle colle ses lèvres aux siennes.

Enfin ce corps nu contre lui… Il accueille volontiers ce baiser, passe un bras autour de son corps et glisse l'autre main sous ses fesses. Du bout des doigts il longe la raie largement ouverte par la position de Lætitia jusqu'au sexe tant convoité. Il est lui aussi ouvert, chaud, humide… Facilement, deux doigts s'y introduisent… La belle se raidit avec un profond soupir de satisfaction…

Ils sont au milieu du séjour. Lætitia se dégage…

- Déshabille-toi ! Vite !

Et elle entreprend de lui déboutonner sa chemise. Frank rit de tant d'impatience… Il ouvre son pantalon qui tombe à ses pieds et bientôt il se trouve lui aussi entièrement nu, son sexe enfin libéré fièrement dressé contre son ventre. Il veut reprendre Lætitia dans ses bras, la caresser à pleine main, la lécher, la sucer, il veut frotter son corps contre le sien et réciproquement, il veut reprendre ses lèvres contre les siennes… Mais elle le repousse…

- Non ! Viens…

Elle le prend par le sexe et l'entraîne vers le canapé où elle se laisse tomber, jambes grandes ouvertes…

- Viens ! Prends moi ! Remplis moi !

Frank est surpris. Il veut s'agenouiller, l'embrasser, lui offrir un cuni…

- Non ! Couvre-moi ! Prends moi je te dis… Je veux ton sexe dans le mien… Vite ! J'ai faim ! rigole-t-elle.

Alors il grimpe sur le canapé, se positionne entre les deux jambes, s'allonge sur ce beau corps qui l'attend en se tenant dressé sur ses coudes. Sans aucune difficulté, son sexe trouve cette merveilleuse Porte du Paradis et doucement, sans à-coup, y pénètre en entier, jusqu'à la racine.

Tous deux se crispent et poussent un profond soupir, un râle même, de profonde béatitude… Puis ils restent parfaitement immobiles chacun goûtant ses sensations : Lætitia se sentant remplie par cette verge dure, épaisse, longue, écartant ses chairs, l'habitant toute entière bien au-delà de son vagin ; Frank sentant chaque millimètre carré de son sexe englouti, caressé par les muqueuses… Chacun se sent envahi par une sorte de vertige, une irradiation qui va de la pointe des orteils jusqu'à la pointe des cheveux…

Soudain la tempête ! Qu'est-ce qui l'a provoquée ? Un infime tressaillement du membre viril ou une très légère contraction des parois vaginales ? Qu'importe, la tempête les emporte. Les corps se fondent l'un dans l'autre, les mouvements se font presque violents. Elle serre ses cuisses contre ce corps d'homme qui la couvre, remonte ses pieds qui donnent des coups aux fesses. Il s'enfonce encore plus, glisse une main sous le corps de la femme, l'autre sur ses fesses… Chacun attentif à cette tension profonde qui monte jusqu'à ce qu'ils ne peuvent plus rien maîtriser. Et c'est l'explosion. Mélange de jaillissements de sperme et de cyprine. Halètement profond, petits cris, ongles qui pénètrent les chairs de l'autre. L'extase dure longtemps. Extrême jouissance, profond orgasme, plaisir violent…

Et c'est le relâchement. Les muscles bandés se détendent, le souffle redevint normal…
Ils ouvrent les yeux. Se regardent intensément. Se sourient. Les lèvres se joignent. Profond baiser, danse des langues unies…

Ils roulent sur le côté, toujours profondément soudés l'un dans l'autre. Et enfin, la violence du désir apaisée, ils peuvent se caresser avec tendresse, découvrir leurs corps du bout des doigts… le cou, les seins, les bras, le torse, les fesses, les cuisses… Ils se picorent le visage de mille petits baisers, restent silencieux ébahis de la beauté de la nudité de l'autre, de la puissance ou de la finesse, de la douceur de la peau, du bonheur qu'ils offrent et reçoivent…

C'est Lætitia qui émerge la première. Doucement, elle se redresse, se lève… De la paume de la main, elle essuie la liqueur qui s'écoule le long de ses cuisses et l'étale sur son corps…

Elle entraîne Frank sous la douche et sous le jet tiède, ils s'offrent encore quelques baisers, quelques caresses.

Revenus dans le séjour, nus, elle propose :

- Veux-tu un cognac, histoire de te redonner de la vigueur ?
- Pourquoi pas ! Bien volontiers, merci.

Elle fait glisser la porte-fenêtre qui donne sur une terrasse.

- On va aller dehors, il fait tellement doux cette nuit ! Assois-toi sur cette chaise. J'arrive.

Elle revient avec deux verres adéquat et la bouteille d'alcool. Elle les pose sur la petite table à côté de la chaise.

- Tu viens t’asseoir sur mes genoux ?
- Non attends ! Caresse-moi !

Elle reste debout tout contre lui, son pubis caressant son bras…

Frank ne se le fait pas dire deux fois. Il n'est pas lassé de caresser ce beau corps. Il glisse une main par derrière et commence à lui caresser les fesses, l'arrière et l'intérieur des cuisses qu'elle écarte légèrement… L'autre main monte sur les seins, glisse sur le ventre, s'arrête sur le pubis parfaitement épilé, glisse un doigt entre les lèvres qui sont encore humides…

Elle prend appui d'une main sur son épaule et se penche légèrement. Elle attrape le sexe entre deux doigts. Sexe au repos mais encore gonflé, épais, qui repose sur la cuisse… Et elle descend jusqu'au testicules qu'elle fait doucement rouler entre ses doigts avant de recommencer à masturber la hampe…

Le phallus redresse la tête, durcit, s'allonge, se développe jusqu'à revenir dans un bel état d'érection… Alors, elle chevauche les cuisses de Frank, prend le vit à pleine main et s'y empale… Nouvel accouplement… Ils sont bien ainsi. Ils sont moins pressés de jouir, veulent prendre leur temps.

Elle remplit les deux verres de cognac et en tend un à l'homme qu'elle chevauche… Ils prennent chacun une gorgée, joignent leurs lèvres et échangent un baiser langoureux mêlant ainsi le chaud liquide qu'ils ont en bouche . Le verre dans une main, il caresse doucement ce corps offert : les cuisses qui enserrent ses hanches, le ventre, le pubis, les seins… Elle se laisse faire se contentant de temps en temps d'onduler les hanches intensifiant chaque fois les sensations profondes qu'ils ressentent…

Le plaisir monte de plus en plus fort… Bientôt, ils reposent leur verre pour se concentrer pleinement sur cette onde qui les gagnent… La jouissance ne va pas tarder. Ils sont sur le point d'exploser…

- Bonsoir !

Ils sursautent tous les deux comme deux gamins pris en faute. Lætitia se dégage et se lève brusquement.

- Ah ? Bonsoir Jérôme. Tu ne dors pas ?
- Non, j'ai trop chaud et je venais chercher un verre d'eau.
- Viens dire bonsoir que je te présente.

Apparaît un jeune homme d'une vingtaine d'année. Pas plus gêné que ça, il vient à leur rencontre et sort sur la terrasse. Il ne porte qu'un court shorty.

- Voilà Frank. Frank, je te présente Jérôme.

Frank se lève, un peu honteux d'être surpris par un jeune garçon dans cette tenue et surtout dans cet état. Son sexe tendu au maximum, qui était prêt à jouir, tressaute de l'orgasme interrompu. Il a l'impression que Jérôme ne regarde que là.

- Enchanté.
- Bon, je vais vous laisser et vais prendre mon verre d'eau et me recoucher. Bonne fin de soirée.

Ils le regardent partir, puis se regardent et éclatent de rire.

- Il m'a coupé tous mes effets ! J'allais jouir !

Elle lui palpe le sexe qui est retombé et pend lourdement entre les cuisses

- En effet. C'est en berne tout ça. Il faut recommencer le boulot.

Ils rient de nouveau de bon cœur.

- Mais c'est qui ce mec ?
- Jérôme. Le fils d'une amie que j'héberge en attendant qu'il trouve un logement ou une chambre. Il est étudiant ici.
- Et ça ne te gêne pas de te balader à poils devant lui ? Moi j'étais gêné…
- Bof ! C'est pas la première fois…
- Ah bon ? Tu fais souvent l'amour avec lui ? Parce qu'il est plutôt beau gosse, il semble bien foutu…
- Il te plaît ? Parce que je peux t'assurer qu'il t'a plus regardé que moi. Il est homo. Et puceau !
- Homo et puceau ? Comment tu sais ça ? Il te l'a dit ?
- Oui, il y a peu. Un soir, je l'ai fait un peu boire parce que c'est vrai que j'aurais bien aimé le mettre dans mon lit. Je le provoque. Et il me dit alors qu'il est attiré par les hommes. Et quand je lui demande s'il a ou s'il a eu des petits copains, il me dit que non, qu'il n'ose pas aborder des garçons de peur de se faire traiter de tapette et qu'on lui mette la honte. On voit tellement de choses sur la manière de traiter les homos… Alors, si ça te dit, on peut l'appeler…
- Mais non c'est toi que je veux !

Et il l'enlace, la caresse, cherche et trouve ses lèvres… Ils restent ainsi un moment serrés l'un contre l'autre. Le sexe de Frank reprend vie…

- Viens, on va dans mon lit. Et dodo. Demain, ou plutôt tout à l'heure, je dois me lever à 6 heures pour aller bosser.
- Ah bon ? Mais c'est samedi demain.
- Ben oui, mais les gens sont aussi malades le week-end. Je suis infirmière à l'hôpital et je prends mon service à 7 heures jusqu'à 14h.
- Alors, ce sera fini ? On pourra se revoir après ?
- Si tu n'as rien d'autre à faire, tu peux rester. Je rentre vers 14h30 et ne travaille pas dimanche… Ca me ferait plaisir de te retrouver à mon retour.

Et elle ajoute en riant :

- Et si tu veux, tu pourras dépuceler Jérôme !
- C'est ça, c'est ça… Elle est où ta chambre ?

Ils tombent sur le lit et repartent à l'exploration du corps de l'autre. Ils échangent de multiples caresses, baisers, cunnilingus, fellation... Il la pénètre dans une position, se retire lorsqu'il sent que la jouissance arrive pour prendre une autre position. Tour à tour dessus, dessous, sur le côté, par derrière, en levrette… Il essaie même de la sodomiser mais elle refuse et il n'insiste pas. Ils transpirent, ils halètent, grognent,… ne se disent pas un mot tout centrés sur l'extase qui monte, qui monte…

Finalement il se met sur le dos et elle s'empale sur le sexe dressé. C'est alors elle qui est à la commande, qui donne le tempo, l'amplitude des mouvements. Et c'est ainsi qu'ils explosent violemment, ensemble… Ils se relâchent, s'embrassent de nouveau sur tout le corps et s'endorment…

Lorsque le réveil sonne, Lætitia émerge la première. Elle se tourne vers son compagnon qui dort sur le dos, un genou replié… Elle pose sa tête sur son torse, glisse sa main sur son ventre jusqu'au sexe, au repos, lourd, épais, posé sur l'aine… Elle le caresse, le soupèse, découvre le gland, descend jusqu'aux testicules qu'elle fait rouler doucement entre ses doigts, puis remonte…

Le sexe se réveille, prend encore de l'épaisseur, commence à se durcir… La femme s'amuse de le regarder ainsi se déployer, augmenter de volume, grandir… Elle descend sa tête de manière à pouvoir laper le gland de petits coups de langue… Cette fois, le sexe est complètement dur, dans toute son arrogance, sa fierté… Elle gobe le gland, titillant le bout de la pointe de sa langue tout en faisant aller et venir sa main le long de la hampe…

Frank est complètement réveillé maintenant... Il pose sa main sur la tête de Lætitia et commence à donner de légers coup de reins pour aller à la rencontre de la caresse… Son phallus tressaille marquant ainsi la montée du plaisir…

Alors Lætitia lâche tout et se redresse.

- C'est pas tout ça, garçon. Il faut que j'aille au boulot.

Elle sort du lit et se dirige vers la salle de bain attenante à la chambre. Frank marque sa déception et sa désapprobation. En riant, elle dit :

- Garde tes forces pour Jérôme !

Il bondit du lit, sexe dressé contre son ventre et la poursuit sous la douche. Il la prend dans ses bras, se serre contre elle, frotte ton sexe contre sa hanche…

- Non, Frank, sois raisonnable. Je dois aller bosser.

Ils restent ainsi enlacés sous le jet d'eau chaude… Elle reprend

- Tu t'occuperas de Jérôme, hein ?!… Et tu me raconteras quand je rentrerai…
- On verra, on verra ! Après tout pourquoi pas ! Pour ce que j'en ai vu, il a l'air pas mal ce garçon et il a un beau petit cul !

Et en riant et en massant les fesses de la belle il ajoute

- Mais je préfère quand même le tien de petit cul ! Hummm !

Pendant que Lætitia s'habille, Frank se contente d'enfiler son shorty et ils se retrouvent dans la cuisine autour d'un café et quelques tartines…

- Je ne regrette pas d'être venue à cet anniversaire hier soir !
- Ah bon ? Moi non plus ! Je n'aurais pas eu la chance de passer la nuit avec une femme si merveilleuse !
- N'en rajoute pas. Ça te prend souvent de sauter comme ça des femmes ?
- Je pourrais te retourner ta question… C'est moi ou toi qui a voulu ?
- Sans doute nous deux. Tu m'as fait détourner un principe : ne jamais coucher le premier soir !

Ils rient tous les deux, échangeant un baiser par dessus la table.

- Dis-moi. Tu sembles me pousser dans les bras du beau Jérôme. Mais tu sais que j'aime ton corps, que j'aime les femmes… Et toi, j'ai bien vu que tu aimes les mecs, que tu aimes leur sexe, leur bite, leurs couilles… Tu as déjà été avec une femme ?
- Oui, plusieurs fois. Et chaque fois avec beaucoup de plaisir partagé. Pourquoi se priver d'une chose sous prétexte qu'on en aime une autre ? J'aime pas choisir. Alors je prends le plaisir où je peux… Aller ! Il faut que je parte bosser. Bisous. A tout à l'heure.

Frank se retrouve seul dans la cuisine. Il se sert un nouveau café, grille une cigarette, prend un magazine qui traîne là… Il se sent bien. Il se dit qu'il va retourner dormir un peu et après, on verra bien.

Mais à ce moment là (ami-e lecteur/trice, tu t'en doutais, ce n'est pas une surprise, n'est-ce pas!) rentre Jérôme. Il a pris une douche et a encore la peau humide. Il ne porte lui aussi qu'un shorty.

- Ah ? Bonjour. Vous êtes encore là ? Je pensais que vous étiez parti avec Lætitia. Je vais m'habiller…
- Mais non, reste comme ça, il fait déjà un peu chaud. Et moi aussi je suis en shorty.

Frank se lève et va à sa rencontre. Ils se serrent la main.

- Dis donc, ça ne t'a pas trop gêné de nous trouver dans cette tenue et cette attitude cette nuit ?
- Si, un peu. Mais Lætitia m'y a un peu habitué…
- Ah bon ? Elle te montre ainsi ses amants ?
- Non. Là c'est la première fois que je vois l'homme du moment. Mais il n'y en a pas eu tant que ça, à ma connaissance. Mais elle se promène souvent nue ou en sous-vêtements dans son logement, elle m'a dit qu'elle aimait ça. Que je sois là ou pas, ça ne la gêne pas.
- Et ça ne te fait pas un peu envie ? Elle est magnifique cette femme.
- Ah non. Elle a dû vous dire que je suis homo, non ?
- Oui, elle me l'a dit. Et aussi que tu n'étais jamais passé aux actes. Tu n'oses pas ?…
- Je sais pas…

Un moment de silence. Ils se font face, debout. Jérôme appuyé contre l'évier, Frank, les fesses sur le dossier d'une chaise. Ils s'observent un peu à la dérobée. Frank apprécie les longues jambes légèrement musclées et sans poils du garçon, son ventre plat, ses pectoraux bien dessinés, la fine musculature de ses bras… Et cette bosse formé par son sexe, bosse qu'il voit grossir… Et il voit bien aussi le regard de Jérôme sur son propre entre-jambes et il doit bien voir que lui aussi est en train de bander, doucement…

- Tu veux qu'on baise ?
- Oh, arrêtez de vous moquer… Vous avez fait l'amour toute la nuit avec Lætitia, vous n'allez pas faire l'amour avec un garçon si vous aimez les femmes.
- Mais pourquoi pas ? Tu vois bien que je bande et je vois bien que tu bandes aussi… Viens.

Il s'approche de lui, le prend par la taille et frotte son sexe contre le sien. Jérôme est crispé. Bras ballants, il voudrait reculer…

- Allez ! Tu as envie, moi aussi… Mets tes mains sur moi…

Après une hésitation, Jérôme pose ses mains sur les bras de Franck. Ce dernier accentue la pression, colle son torse au torse du garçon, passe une main derrière sa tête et la fait poser sur son épaule… Il ondule légèrement du bassin, frottant ainsi les deux sexes tendus dans leurs vêtements…

Maintenant, Frank caresse à deux mains le dos, les bras, les fesses, le torse. Jérôme se détend et se met lui aussi à la caresser.
Alors, doucement Frank descend le shorty du garçon qui tombe à ses pieds, libérant un beau sexe, fin et long, tendu à l'extrême… Il s'en saisit doucement, le caresse de haut en bas entre ses doigts, prend les testicules, lourds, dans l'autre main. Le garçon pousse un profond soupir… Ils restent silencieux. Jérôme a reposé sa tête sur l'épaule de l'homme.

Au bout d'un moment, Frank s'écarte et se met à son tour nu. Il prend la main de Jérôme et la pose sur son sexe dressé contre son ventre. Il commence à le masturber…

- On va dans ta chambre ?

Il pose une main sur ses fesses et le pousse doucement. Ces fesses sont bien rondes, fermes. Un plaisir de les tenir ainsi en main !…

Il fait s'allonger Jérôme sur le lit, s'agenouille à côté, se penche et prend le sexe en bouche. Il lèche le gland, le gobe puis le rejette, il titille le méat, suit de sa langue le frein… Sa main va et vient le long de la hampe… Le garçon se crispe, commence à haleter… De lui même, il se saisit du sexe de Frank et commence lui aussi à le masturber… Ses gestes sont doux, il sait y faire, il sait où ça lui fait du bien de se caresser…

- Tu veux me sucer ?
- Oui…

Alors Frank se met tête-bêche. Ils sont sur le côté et peuvent se caresser l'un l'autre tout en se suçant…

La tension monte. Frank sent le sexe de Jérôme gonfler de plus en plus dans sa bouche. Et il se sent lui-même au bord de l'orgasme… Alors il change de position, couvre le corps du jeune homme du sien, relevé sur ses coudes et ses genoux… Il agite son bassin de sorte que les deux sexes au bord de l'explosion frottent l'un contre l'autre et entre les deux ventres…

Jérôme jouit le premier dans un gros râle de plaisir. Le sperme jaillit en longues saccades, nombreuses, puissantes… Puis c'est au tour de Frank de jouir…

Lorsqu'ils ont retrouvé leurs esprit, Frank se soulève légèrement, étale les spermes mélangés sur le torse de Jérôme et sur le sien. Puis il se laisse tomber, roule sur le dos entraînant Jérôme avec lui qui se retrouve sur lui… Il lui prend la tête, cherche ses lèvres des siennes et ils s'embrassent profondément…

Puis Jérôme pose sa tête dans le creux de l'épaule de Frank et souffle :

- Merci. C'était la première fois.
- Je sais. Tu as aimé ?
- Oh oui. Depuis le temps que j'en rêvais…

Ils restent silencieux. Frank caresse presque distraitement le dos et les fesses de Jérôme… Et ils s'endorment tous les deux ainsi enlacés.

Frank se réveille le premier. Il repousse doucement Jérôme qui est toujours sur lui et ainsi le réveille… Ils se font face. Se caressent sur tout le corps, torse, bras, cotés, ventre, fesses, cuisses,… Frank a beaucoup de plaisir à caresser ainsi ce jeune corps, cette peau douce, presque féminine, imberbe, cette jeune musculature…

Leurs mains sont attirées irrésistiblement vers le bas-ventre, vers ce sexe semblable au sien, aux mêmes réactions aux mêmes caresses… Ces sexes qui, sous ces caresses, une nouvelle fois se gonflent, se déploient, s'allongent, gagnent en fermeté jusqu'à être deux pieux de chair palpitants, dressés l'un contre l'autre…

Chacun caresse, doucement, sur toute la longueur, le sexe de l'autre. Parfois, ils s'attardent plus particulièrement sur la gland puis ils repartent vers la racine…

Au bout d'un temps, Frank fait rouler Jérôme sur le dos et tout en continuant à faire aller et venir sa main le long de la verge du garçon, il prend le gland dans sa bouche, le lèche, le suce, le tète… Jérôme se laisse faire, goûte au maximum cet instant, est attentif à chacune de ses sensations, de ses pulsations, au plaisir qui monte de plus en plus… Bientôt il est entièrement emporté, il accompagne les mouvements de la bouche et de la main de l'homme par des mouvements de ses hanches…

Et son sexe gonfle plus encore… Et il jouit, profondément, violemment… Frank reçoit dans sa bouche une partie de cette semence…

Lorsque Jérôme s'est apaisé, il remonte vers lui, colle ses lèvres aux siennes et dans un profond baiser lui fait boire son propre sperme…

- Allez, c'est à mon tour de te sucer.
- Non, Jérôme. Merci. Mais Lætitia ne va pas tarder à rentrer. Je veux garder mes forces pour l'honorer à son tour…

Ils sont encore nus au milieu de la salle de bain, le corps encore humide après la douche qu'ils viennent de prendre ensemble. L'un a le sexe encore gonflé mais pendant entre ses cuisses, l'autre est encore au garde à vous… Ils se collent l'un à l'autre dans une étreinte, mains sur les fesses, torse à torse, cuisses emmêlées, lèvres à lèvres

- Salut les garçons ! Oh, mais je vois que vous avez bien fait connaissance tous les deux… Super !

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C'était la dernière nouvelle de Domi que vous pouvez retrouver sur son blog.
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