Ne pas laisser sa part du dessert

Ne pas laisser sa part du dessert

Publiée le 24 mai 2013  

NE PAS LAISSER SA PART DU DESSERT

L’année scolaire se terminait enfin. Pour fêter ça, un groupe de profs s’était donné rendez-vous dans un bar de Saumur. Ils avaient tous entre trente-cinq et quarante ans et étaient pour la plupart encore célibataires. Il faisait beau et chaud, on se racontait les  « perles » de certains élèves. L’alcool aidant, on se mit à parler de choses plus intimes et certains collègues de Chloé commençaient clairement à flirter. Chloé ne voulait pas mélanger le travail et les sentiments, elle avait donc mit un point d’honneur à ne pas avoir de relations intimes avec un collègue.

La soirée avançait et des lycéens  arrivaient par petits groupes pour boire un verre. Chloé n’aimait pas croiser ses élèves dans des lieux publics. Cela lui donnait le sentiment qu’ils entraient dans son intimité et cela la mettait mal à l’aise. Visiblement, cela ne dérangea nullement les autres qui saluaient avec plaisir les jeunes.

Elle remarqua des élèves de terminale S3. Elle avait pris beaucoup de plaisir cette année avec cette classe. Les élèves étaient passionnés, passionnants et il y avait de jolis garçons. Chloé sourit à cette pensée quand soudain :

— Bonsoir madame.
— Bonsoir Julien.

 Julien Bossart, catalogué par les filles « le beau gosse ». Cela n’avait pas échappé à Chloé qui avait à plusieurs reprises éprouvé des pulsions sexuelles qu’elle s’était empressée de satisfaire le soir en rentrant chez elle.  Sa collègue Vanessa s’approcha d’elle :

 — Il a un p’tit cul celui-là dommage qu’il soit si jeune !
— Dommage oui…
— Tu sais qu’il n’arrête pas de te mater ?

Chloé regarda en direction de Julien et un petit jeu de regards s’installa entre eux.

Cela dura très longtemps, chacun cherchant l’autre, attendant qui baisserait les yeux le premier. Chloé était très forte à ce jeu et cela l’amusa qu’un élève puisse ainsi  jouer avec elle.  La fatigue finit par se faire sentir et Chloé décida de rentrer chez elle. Un collègue lui proposa de la raccompagner mais elle préférait marcher un peu seule et puis, elle n’habitait pas loin.  Elle jeta un dernier regard en direction de Julien qui fit la moue quand il vit qu’elle partait.

Chloé était à mi-chemin quand elle entendit une voix derrière elle.

— Madame ! Madame, attendez !
— Julien ?!
— Vous m’invitez à boire un verre chez vous ?
— Pardon ?
— J’ai vu la façon dont vous me regardiez ce soir. Pourquoi ne pas l’avoir fait avant ?
— Au lycée, je suis là pour enseigner les mathématiques monsieur Bossart.
— Et ce soir ?
— Ce soir je sortais avec des collègues maintenant, je voudrais rentrer chez moi.

Elle voulait rentrer mais elle crevait d’envie de l’emmener avec elle. Elle le voulait. Elle voulait gouter son sexe, lui offrir le sien. Elle sentit que sa culotte mouillait.

— Je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps.

Il allait partir mais…

— Julien !
— Oui ?
— Ok pour un verre mais un seul.

Chloé entra la première dans son appartement.  Elle posa son sac sur la chaise à l’entrée et retira ses chaussures. Julien la regardait sans broncher. Il avait envie d’elle.  Chloé proposa un verre de vin et Julien accepta. Elle déboucha une bouteille, sortit deux verres et ils trinquèrent.

Ils étaient debout, face à face. Julien commença à caresser le visage de Chloé du bout des doigts.

— Je dois vous avouer que j’ai fantasmé sur vous toute l’année.
— Vraiment ?
— Oui, je me suis souvent branlé en pensant à vous. Je ne vous choque pas j’espère ?

Chloé le regarda droit dans les yeux puis, tout doucement, elle déboutonna le pantalon de Julien. Elle lui retira et fit de même avec son caleçon.  Elle attrapa le sexe du jeune homme et le porta à sa bouche. Elle le retira pour le lécher de bas en haut puis le réintroduisit dans sa bouche. Elle le pompa jusqu’à ce que le foutre sorte et comme toujours,  ne laissa pas sa part de dessert. Elle se releva et dit :

— Et moi, je t’ai choqué ?
— On ne m’avait jamais sucé aussi profondément.
— Julien, j’ai 40 ans je ne suis pas une de ces minettes que tu as l’habitude de sauter.
— Ma jeunesse n’a rien à voir avec mon expérience.

Elle s’assit sur la table de la cuisine, écarta les jambes et…

— Montre- moi alors ce que tu sais faire avec ta langue, pour commencer.

Julien lui retira sa culotte. Il rapprocha les fesses de Chloé bien au bord et la saisit par les hanches. Il commença par lécher la réglisse avec finesse  puis, il darda sa langue dans le con. Chloé gémissait et plus elle gémissait, plus il s’excitait. Il voulait entrer dans les abysses avec son étendard d’amour mais elle l’en empêcha.

— Ne sois pas si pressé. Regarde.

Elle retira son tee-shirt puis son soutien-gorge et elle prit un sein dans chaque main. Elle joua avec ses mamelons les pinçant, le tirant. Julien avait compris ce qu’elle voulait.

— Tu apprends vite. Amuse toi avec.

Julien téta le mamelon gauche et joua des doigts avec celui de droite. Il changea. Il les pinça de plus en plus fort tandis que Chloé lui criait « encore ».  Elle n’en pouvait plus, il fallait qu’il entre au fond d’elle.

— Entre ta bougie pour éclairer la lumière de la nuit.
— Retournez-vous d’abord. Je voudrais pouvoir admirer votre cul.

Chloé se retourna et il lui écarta les jambes. Il caressa les fesses et demanda :

— Vous aimez la fessée ?
— Tu veux me fesser ?
— Oui, j’ai très envie de vous donner une fessée.
— Alors, mon mignon, fait ce qu’il te plait.

Julien regarda ce con qui s’offrait à lui et ce derrière magnifique. Il la pénétra au plus profond.  Il lui prodigua des fessées auxquelles elle ne s’attendait pas. Elle se dit que pour un garçon aussi jeune, il était plutôt adroit. Elle criait qu’elle aimait ça. Elle criait qu’elle voulait son sexe encore plus profond. Elle criait qu’elle voulait encore des fessées.  Elle jouit la première hurlant de désir, exigeant qu’il jouisse aussi, qu’il sorte sa semence dans son bosquet.

 Julien se retira doucement. Chloé se retourna.

— D’accord, l’expérience n’a rien à voir avec l’âge.
— A dire vrai, vous m’avez inspirée, je n’avais jamais fait ça avant.
— Ce n’est pas tout à fait terminé Julien.
Elle se baissa doucement jusqu’au sexe de Julien.

Elle lui prodigua quelques caresses qui eurent pour effet de le redresser.

— J’aime finir comme j’ai commencé.

La liqueur séminale ne tarda pas et Chloé murmura :

— Il ne faut pas laisser sa part de dessert…

 

VIOLONCELLE

La musique classique le laissait complètement indifférent, insensible. Ce soir pourtant, il est là, dans cette salle pour assister à un concerto pour violoncelle. Sa présence ici, c’est uniquement pour faire plaisir à sa femme qui ne voulait pas venir seule. Pour l’occasion, il a ressorti son costume gris et il a offert à sa femme une longue robe bleu marine.

La salle se remplit doucement, le brouhaha se fait incessant. Il n’est pas à sa place ici. Tous ces hommes qui portent le costume avec classe, on voit qu’ils ont l’habitude se dit-il. Certains ont même sorti le nœud papillon. Le rideau rouge n’est pas encore levé mais on entend déjà les musiciens qui accordent leurs instruments et puis la lumière s’éteint. Le rideau s’ouvre doucement. On applaudit.

Le concert commence et là, il la voit. Il n’y a plus qu’elle au milieu de tous les autres. C’est sur elle immédiatement qu’il pose son regard. Elle a les cheveux longs, bruns. Elle est belle, divinement belle. Il n’entend plus la musique, il n’y a plus personne dans la salle, juste cette beauté. Il la veut maintenant, ici, tout de suite.

Il la rejoint et elle continue de jouer faignant d’ignorer sa présence. Il se place debout, derrière elle et passe les mains sur ses hanches. Elle joue toujours. Non, elle ne doit plus jouer. Il lui retire son archet et le jette. Elle ne dit rien, elle attend. Il fait le tour, se met face à elle et doucement soulève sa main droite, puis la gauche. Il lui retire son violoncelle et le pose couché près de lui. Sa main vient caresser son visage qui est d’une extrême douceur. Elle lève les yeux, le regarde. Il veut pouvoir l’admirer dans toute sa splendeur. Il lui tend une main. Elle se lève et leurs doigts s’enlacent. Ils sont si proches qu’il sent son souffle. Il passe la main dans ses cheveux, sur sa nuque et elle fait de même avec lui. Leurs regards se croisent. Ils se regardent dans les yeux. Ils n’ont pas besoin de parler, leur silence est plus fort que tous les mots. Leurs lèvres s’effleurent. Ils en ont envie, ils le savent. Il ne veut pas, pas encore. Faire durer le plaisir, l’attente. Il lui offre des bisous dans le cou et l’enlace tendrement. C’est elle maintenant qui lui offre des baisers dans le cou et l’enlace tendrement. Elle embrasse le lobe de ses oreilles, son visage, ses lèvres. Leurs lèvres s’unissent naturellement. Leurs langues se font l’amour.

Le concert se termine. Non, pas maintenant, il est si bien avec elle. Les jours passent, plus rien ne l’importe. C’est à elle qu’il pense. Il est photographe. De jolies femmes, il en voit toute la journée mais c’est elle qu’il désire. Il pense à sa femme. Culpabilité de songer à une autre. Il l’aime, il le sait mais il a besoin de retrouver la musicienne. Un ami l’appelle, lui parle du concert. L’organisateur veut une photo des musiciens. Il accepte, fou à l’idée de la revoir.

Il arrive quelques minutes avant la fin d’un concert. Il est prévu que la photo se fasse après le départ des spectateurs. Le concert est maintenant terminé et la salle se vide tout doucement. Lorsqu’il entre enfin, il n’y a plus personne, pas même les musiciens partis de rafraîchir pour la photo.

On le fait patienter, il en profite pour installer son matériel. Des pas se font entendre. Les musiciens arrivent. Il la cherche. Les autres, il s’en fout. Il s’angoisse, il a peur qu’elle ne vienne pas. Les secondes, les minutes paasent, pour lui c’est interminable. A l’instant où il n’y croit plus, elle apparait tel un ange descendu du ciel. Elle a attaché ses cheveux, son visage est encore plus beau que dans ses souvenirs. Sa robe est noire et courte. Il regarde ses jambes si fines. Il veut lui murmurer des mots doux.

Il faut faire plusieurs photos, faire changer des gens de place…La séance touche à sa fin mais lui, ne veut pas partir. Il propose de faire des photos individuelles. On parle, on se concerte et tout le monde tombe d’accord pour dire que c’est une bonne idée. Il donne l’ordre de passage, une seule personne sur scène pendant que les autres patientent en coulisse. C’est la dernière. Avec elle, il aura du plaisir. C’est enfin son tour. Elle lui demande comment elle doit poser.

— Ne prenez pas la pose mademoiselle… Je veux vous faire l’amour.

Il monte sur scène, la regarde droit  dans ses yeux clairs. Son regard est plein de tendresse. Elle ne sait pas comment réagir. Ils s’observent, se tournent autour et là, sans réfléchir, ils s’embrassent. Il veut sentir sa peau alors, il lui retire sa robe. Il ne la touche plus. Juste la regarder. A son tour, elle lui enlève la chemise. Ils sont maintenant l’un contre l’autre, se caressant, découvrant le corps de l’autre.

Il effleure ses seins, il sent ses tétons durcir au passage de sa main. Il les embrasse délicatement. Ses mains descendent sur ses hanches, il lui retire le collant, la culotte. Elle est maintenant nue. Il la désire encore plus. Il veut chaque parcelle de sa peau. Il veut la goûter. Il s’agenouille, caresse ses mollets, ses genoux, ses cuisses, ses fesses. Elle veut le toucher mais il refuse. Il lui demande de patienter. Sa main droite arrive sur le sexe. Il est doux. Ses doigts jouent avec le bouton avant de pénétrer dans la fente humide. Elle gémit, pose ses mains sur sa tête pour attirer sa bouche vers son intimité. Il la fait jouir. Il est heureux, il continue de jouer avec sa langue et ses doigts. Elle se cambre, jouit plus fort encore.

A son tour, elle le déshabille et le fait assoir sur une chaise. Elle commence par le masturber. Son sexe est déjà raide, dur. Elle le dirige vers sa bouche et le suce. Il ne tarde pas  à éjaculer. Elle avale la semence.

Ils se rhabillent, toujours sans rien se dire. Elle est sur le point de partir quand il lui demande de prendre la pose. Elle s’assoit. Il lui écarte les jambes et relève sa robe. Il prend le violoncelle et l’archet. Elle les saisit tout en sachant ce qu’il désire. Il ne prend pas le visage, juste le violoncelle entre ses jambes. La photo est prise, elle se lève, lui dit bonsoir et s’en va.

Il reste seul sur la scène. Quand il va partir, sa vie va reprendre mais il emportera avec lui le souvenir de la musicienne au violoncelle.

 

JULIETTE

J’ai su tout de suite qu’il se passerait quelque chose entre elle et moi. Je me foutais de savoir si ce serait pour une nuit ou pour toujours, je la voulais.

Son regard bleu azur, sa longue chevelure brune me séduisaient mais ce qui faisait s’affoler mon corps, c’était ses formes. Je n’aime pas les femmes filiformes non, surtout pas. Quoi de plus beau, de plus érotique, qu’une femme pulpeuse ? J’aime ces poitrines généreuses, ces culs que je peux malaxer.

Autour de moi, mes amis parlaient, plaisantaient tandis que j’imaginais comment je pourrais faire l’amour à cette femme. Je voulais modeler son corps, goûter sa cyprine, la limer… Je fus brutalement sorti de mon fantasme.

« Samuel, je te présente ma cousine Juliette.»

Elle se postait devant moi souriante, belle et tellement désirable. Elle a pris place près de moi et les autres ont repris leurs conversations. Je vous ai vus m’observer.

Le souffle dans mon oreille, le contact si proche de nos corps a provoqué une protubérance de mon pénis que je pouvais difficilement cacher sous mon pantalon en lin. Elle s’est levée et je l’ai vue se diriger vers la porte des toilettes. Il n’aura pas fallu longtemps pour qu’elle revienne et de nouveau, elle a murmuré à mon oreille : « Je viens de retirer ma petite culotte ».

J’ai rapproché ma table de la chaise et elle a fait de même. J’ai posé ma main sur sa cuisse que j’ai commencé à la caresser à travers le tissu puis, doucement, j’ai passé ma main sous la robe.

« Ecarte les jambes ! Je vais te montrer comme je suis habile de mes doigts.»

Je l’ai pénétrée avec deux doigts tandis que mon pouce effleurait son clitoris. Personne ne faisait attention à nous. Elle écarta un peu plus les jambes ce qui me permit d’introduire un troisième doigt. Il ne lui fallut pas longtemps pour jouir mais de manière suffisamment discrète pour que je sois le seul à me délecter de ce plaisir.

Je gardai un long moment mes doigts dans son sanctuaire avant de les porter à ma bouche. Je lui proposai de partir et elle accepta. En moins de quinze minutes, nous étions chez moi. Je tenais à voir son sexe.

Elle prit place sur le canapé et souleva sa robe. Je ne pus résister à l’envie de la lécher. Je jouais de la langue tandis qu’elle gémissait en en demandant plus. Je retirai mon pantalon et mon boxer. Si elle en voulait plus, j’allais la satisfaire. Elle se mit à genoux et prit mon sexe à pleine main. Elle commença par me caresser avant de le fourrer dans sa bouche. Elle aspirait si bien qu’il ne me fallut pas longtemps pour vider ma substance dans sa bouche. Elle absorba ma liqueur et quand elle sortit mon sexe de sa bouche, il ne restait rien.

Je voulais maintenant découvrir ses seins je retirai donc sa robe pour découvrir ses seins qui pointaient magnifiquement vers  le ciel. Je m’approchai pour balader mes mains sur ses collines de l’amour. Je jouai ensuite avec les pointes les effleurant puis les pinçant. Juliette prit ses seins dans ses mains pour les offrir à ma bouche. Je passai ma langue autour des  tétons avant de les mordiller. Juliette s’emplissait de frémissements tandis que je sentais ma lance se redresser.

« Retourne-toi ! »

Elle s’exécuta. Je fis glisser mon phallus en érection le long de ses fesses. Cela semblait l’exciter. Elle se mit à quatre pattes son cul en pointe  et je ne pus résister. Afin de rendre  la pénétration plus facile, je mouillai son cul avec ma salive et enfin, j’entrai. C’était bon, serré.  Tandis que j’allais et venait dans son orifice, je malaxais avec délice ses fesses  pulpeuses. Je me déchargeai au moment où Juliette poussa un cri d’extase.

Nous nous sommes réveillés côté à côte le lendemain matin. Elle était toujours aussi belle. Je regardais cette femme aux châssis qui éveillaient en moi les désirs les plus fous. Elle était là, nue et j’en voulais encore. Elle était sur le dos les jambes légèrement pliées. J’ouvris ses cuisses pour caresser son bijou déjà très humide. Son corps se cambra sous les caresses et elle me demanda de la pénétrer. Je pliai un peu plus ses jambes, écartai les cuisses et mon sexe s’engagea sur le chemin du paradis. 

Elle caressait ses seins de manière provoquante, passait sa langue sur ses lèvres, se mouvait de manière sensuelle. Tout cela m’excitait mais je voulais  encore profiter de son corps alors je me mis à caresser ses seins. Je m’approchai avec ma bouche pour téter tantôt le mamelon droit, tantôt le gauche. Je me retirai du paradis et alors qu’elle était encore sur le dos, j’offris mon berlingot à sa bouche. Elle ne rechignait pas à le sucer,  j’étais galvanisé par son savoir-faire. Sentant le moment de l’extase, je me retirai car c’est dans son intimité que je voulais jouir. Mon phallus retrouva sa place bien au chaud tandis que je posais mes mains sur ses genoux. J’allais et venais doucement puis de manière de plus en plus brutale et nous avons atteint ensemble l’extase.

Je suis resté en elle un long moment à me délecter du plaisir ressenti. Juliette est partie peu après, elle n’est jamais revenue mais souvent, dans mes moments de solitude, je me délivre en pensant à Juliette.

 

L'ABBAYE DES S'OFFRE A TOUS

La nuit commençait à tomber sur Lille lorsqu’Amélie s’éveilla. Elle travaillait la nuit en Belgique mais ce soir, ce serait son dernier soir. Amélie avait maintenant assez d’argent pour partir dans le Sud et ouvrir des chambres d’hôtes. Tout était prêt pour son départ dans deux jours.

Amélie se leva et se dirigea vers la salle de bain. Elle n’avait plus le temps de prendre un bain, elle se contenta d’une douche bien chaude. Elle s’habilla rapidement, prépara son sac et partit. Elle connaissait la route par cœur pour l’avoir faite tous les soirs durant 3 ans. La première fois, elle avait eu de l’appréhension, elle avait même faillit faire demi-tour. Mais avec le temps, son travail était devenu une routine dont elle s’accommodait assez bien. Elle savait que ce serait temporaire et quand elle était trop fatiguée, son rêve l’aidait à tenir. Après une heure de route, Amélie gara sa voiture devant une maison en briques rouges avec un néon clignotant sur lequel était écrit « Aphrodisiaque ».

 Amélie aimait dire à ses amis : « Je travaille dans une abbaye des s’offre à tous comme fille de joie ». Amélie n’employait jamais les mots bordel ou prostituée qu’elle trouvaient trop vulgaire.  Elle entra par la porte de service et monta dans la chambre numéro 2. Comme tous les soirs, elle se prépara pour devenir Joséphine.  

Pour sa dernière nuit, elle avait choisi la sobriété, une nuisette bleue marine et des bas noirs. Elle descendit ainsi vêtue retrouver ses collègues. Beaucoup de filles venaient de France ; elles préféraient la sécurité de la maison close à la rue. Le vendredi soir, il y avait du monde, des hommes d’affaires français surtout, qui venaient  prendre du plaisir avant de rentrer chez eux à Paris pour la plupart. La majorité des hommes étaient mariés et pour nombre d’entre eux, leur femme se contentait de s’allonger et d’écarter les cuisses afin que leur mari se satisfasse. Un client s’était confié à Amélie.

« Ma femme n’a jamais été portée sur la chose. Au début, j’ai pris ça pour de la timidité. J’ai essayé pendant quelques années de lui montrer qu’elle pouvait se laisser aller mais je ne suis même pas sûr qu’elle ait déjà éprouvé du plaisir. Nous ne faisions que très rarement l’amour. Elle refusait  que je caresse ses seins ou son sexe,  je devais me contenter de pénétrer sa fente et rien d’autre. Pour ma femme, l’acte de chair n’est rien d’autre qu’un accouplement pour avoir des enfants, le reste n’est que frivolité. »

Un homme entra, la cinquantaine, en costume cravate couleur moutarde. Il était connu ici. Tous les dimanche soir et tous les vendredi soir, il arrivait à la même heure pour voir Suzie.

Suzie montait et les autres riaient car Suzie leur avait raconté ce qu’il se passait dans la chambre.        

« Le type arrive et il vient tout de suite vers moi.  Nous montons sans nous parler. La porte de la chambre à peine fermée, il descend son pantalon et me demande  de dire bonjour à l’ambassadeur. Il bande déjà comme un carme, vous verriez ça ! Tout juste, je commence  à lui faire la queue que déjà, il gicle. Ensuite, il va s’allonger et il demande à voir mon con. Je lui montre et il regarde tout en s’astiquant le membre. »

Gigie descendit suivie de son client, le sourire aux lèvres d’un homme qui vient de prendre son pied. Gigie était surnommée l’abatteuse  par les autres filles. Elle n’avait aucune limite et il se murmurait même que ses clients venaient jouer des deux bouts avec elle car il la savait la plus ouverte.

Amélie fixait des limites. Elle n’aimait pas la violence et refusait que quiconque vienne la mignonner. Certains hommes ne comprenaient pas, ils se rhabillaient en la traitant de pute et partaient en claquant la porte.

Comme toutes ses collègues, Amélie avait ses habitués. Il arrivait régulièrement que certains ne viennent que pour lui parler ou avoir un peu de tendresse sans forcément passer à l’acte. Parmi tous ces hommes, Amélie avait son favori.

 Monsieur martin entra à 21h30 très exactement.  Il salua les femmes et prit place dans l’un des fauteuils rouge et noir. Aucune femme ne vint lui proposer ses services car toutes savaient qui il attendait. Quinze minutes plus tard, Joséphine apparut.  Il la vit, se leva et la suivit. Monsieur Martin était un homme atypique,  doux, attentionné et il avait tout de suite jeté son dévolu sur Joséphine.

Toute la semaine, il attendait ce moment où il pourrait la retrouver, la serrer dans ses bras. Il pensait à elle tous les soirs, seul dans son appartement de Bruxelles, brûlant de désir au point de devoir se masturber. Il fermait les yeux et s’imaginait qu’il la chevauchait, il voyait ses petits seins qu’il aimait prendre à pleines mains.

Il pensait à ses fesses dont elle refusait qu’il s’occupe, pourtant il aurait tellement aimé lui faire découvrir le plaisir d’une sodomie bien faite !

Joséphine, de son côté, attendait aussi avec délice ce moment passé avec monsieur Martin. Leur rapport était très particulier, c’est le seul client avec lequel elle ne feintait pas. Monsieur Martin aimait prendre du plaisir mais il aimait aussi en donner et il était très doué. Elle l’autorisait à l’embrasser, acte qu’elle refusait aux les autres.

Une fois la porte fermée, Monsieur Martin prit Joséphine dans ses bras et l’embrassa.

— Bonsoir ma gosseline.
— Bonsoir Julien.
— J’ai apporté le repas.

Comme toujours, ils mangèrent ensemble parlant de tout et de rien. Une fois le repas fini, monsieur Martin demanda : « Je voudrais voir ton orchidée. »

Joséphine écarta doucement les jambes et releva sa nuisette. Monsieur Martin la regarda longuement puis il s’approcha afin de pouvoir humer son délicieux parfum. Il commença par caresser le bourgeon avec sa langue puis ouvrit l’objet du désir. Il introduisit ses doigts au plus profond des entrailles de Joséphine qui ne cessait d’onduler et finit par jouir plutôt qu’elle ne l’aurait voulu. Il s’arrêta, la regarda et elle comprit. Elle sortit la queue de monsieur Martin qui se dressait tel l’obélisque de Louxor. Elle prit le membre et le porta à sa bouche. Monsieur Martin aimait ce moment où Joséphine lui faisait une petite gâterie.

Il offrit sa semence à Joséphine et s’allongea sur le lit. Elle vint se poser à ses côtés. Ils restèrent là un long moment, leur corps nu étendu l’un à côté de l’autre.

« Tu me fais du bien ma gosseline. J’aimerais t’emmener loin avec moi. Je te ferais l’amour encore plus fort. »

Joséphine se serra contre lui, elle était encre pleine de désir et lui aussi. Il lui demanda de venir sur lui. Elle s’exécuta. Son phallus n’attendait qu’elle. Elle le guida jusqu’à sa fente. Il frôla ses fripons avec ses mains puis avec sa langue tandis que Joséphine jouait des reins. Ils se connaissaient par cœur et ils eurent ensemble une fabuleuse extase.

Il était déjà tard quand monsieur Martin repartit. Comme toujours, Joséphine était  restée nue sur le dos le temps qu’il prenne une douche et se rhabille. Avant de partir, il déposa un doux baiser sur sa toison et s’en alla sans un mot.

Après son départ, Joséphine décida de ne pas redescendre dans le salon. Elle fit son sac et s’en alla sans même un au revoir pour les autres filles.

Quand il a su que Joséphine était partie, monsieur Martin a choisi de ne plus revenir à « L’Aphrodisiaque ». Il n’a tout de fois pas cessé ses plaisirs solitaires alimentés par le souvenir de Joséphine.

Amélie a laissé Joséphine et son travail comme fille de joie dans une abbaye des s’offre à tous mais continue à donner et recevoir du plaisir juste pour le plaisir…

 

Passez à table avec Eve, elle vous attend sur X-art.