Papier vergé vs feuillet origami (3/3)

Papier vergé vs feuillet origami (3/3)

Publiée le 11 juin 2019  

Première partie
Deuxième partie


Correspondances 2 - Entre Arles et Paris


Noël
Bon dieu, ce que c’était bon avec ma petite vicieuse… Continuer d’échanger. Le « plus si affinités » n’est plus de mise. On s’est trouvés, c’est clair.
Ce qu’elle m’a infligé lors de mon WE à Arles était tout simplement parfait. Bien sûr, elle aurait pu, et j’aurais, je pense, apprécié tout autant, se déshabiller devant moi, se toucher et faire monter le désir, mon désir, entre mes doigts. Je me serais masturbé à nouveau devant elle. Mais l’effet de surprise lui a fait gagner des points assurément…
Ce que je voudrais, maintenant, c’est qu’on s’écrive des choses qui nous exciteraient l’un l’autre. Ne plus se perdre avec nos défis littéraires, non. Qu’elle privilégie les histoires qui me font bander, et moi, je lui rendrai la pareille, je lui parlerai de ces élans et étreintes pseudo- romantiques mais très… dépravés. Parce que c’est ce qu’elle aime, sans me l’avouer, sans SE l’avouer…
Eulalie
Attendre de ses nouvelles… J’ai le sentiment que mes petits jeux du week-end lui ont vraiment plu. Le truc, c’est qu’il ne se rende pas compte que des deux, la plus forte, c’est moi. J’ai beau avoir 25 ans et lui 60, je le domine de ma jeunesse, du fait qu’il s’imagine que je ne suis qu’une petite perronelle sans envergure, sans volonté, sans aucune imagination au lit… Enfin, là, je pense qu’il est en passe de comprendre…
Avant qu’il me largue, jouer encore un peu.
….
11 juin – Eulalie à Noël
« Noël,
Ci- jointes quelques images… pour continuer dans le ton.
Eulalie. »
Dans l’enveloppe un peu matelassée, ces quelques mots sur un feuillet origami. Celui- ci était comme roulé sur lui- même. A l’intérieur, à nouveau une clé USB, fleurie, elle aussi.
Avec empressement, l’homme introduisit le minuscule périphérique dans l’emplacement de son ordi portable prévu à cet effet. Juste un dossier : 2. Étrange, tout de même : pas de 1, juste un 2. Apparemment, les fichiers étaient assez lourds. Il y avait un .docx, des jpeg, un .wav et un .mov. L’eau vint à la bouche de Noël. Qu’avait donc encore inventé sa petite vicieuse ?
Il commença d’ouvrir le seul fichier .docx. Il se nommait : Nous. 
« Elle est douce, ingénue, blonde mais avec des cheveux plus longs que les miens… Question courbes, nous nous ressemblons beaucoup. Autrement dit, elle est assez androgyne aussi. Elle a juste des seins un peu plus gros que les miens… Elle s’appelle Virginie. Vous voulez nous regarder ? »
Il continua donc d’inspecter les fichiers. Son choix se porta d’abord sur les images en JPEG . Visiblement, c’était des choses prises avec un téléphone portable, sans doute celui qu’elle avait acquis juste après le WE à Paris… Les noms ne donnaient aucune indication quant à ce qu’elles représentaient. C’était juste les dates auxquelles cela avait été fait. 
Il en ouvrit une, dans les premières, au hasard. Un corps nu qui n’était pas celui d’Eulalie, avec un pubis épilé parfaitement. Un joli petit lot. Dans une pose tout à fait correcte : juste les bras au- dessus de la tête, comme en couronne. Cela avait pour effet de remonter un rien les seins, joliment galbés, de la demoiselle. Virginie, apparemment. 
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de l’homme. Il en ouvrit une autre : Virginie, à nouveau, assise sur un tabouret, toujours aussi nue, les jambes écartées de manière indécente. Il était aisé de distinguer ses lèvres et celles- ci donnaient l’impression d’être gonflées et déjà pas mal mouillées… Une autre, sur laquelle on voyait juste le sexe de Virginie, lisse. Celui d’Eulalie n’était pas épilé de cette manière. Un cliché, à présent, de…  fesses. De qui était- ce le postérieur ? Cela devait être celui de sa partenaire de jeux. Elle avait la peau un peu plus foncée que celle de son amie. Il y avait ce bijou, aussi, saphir, comme ses yeux. C’était l’indice… Son anus, de par le bijou, semblait briller de mille feux. L’excitation commençait de gagner les doigts et l’entrejambe de l’homme. Il en ouvrit une dernière pour ne pas se donner une indigestion : là, ce fut vraiment sa préférée… Les deux jeunes filles portaient des strings. Celui d’Eulalie était blanc avec des petites broderies bleues (il reconnaissait celui qu’elle portait quand elle était venue le rejoindre à Paris il y avait à peine 2 mois) et celui de Virginie était ivoire, avec un petit liseré noir et complètement transparent. Au travers, on pouvait voir ses nymphes. C’était troublant et bien plus excitant encore que la photo sur laquelle Virginie avait les cuisses largement ouvertes…
Imperceptiblement, la respiration de l’homme s’accéléra. Oui, les jeunes filles étaient pratiquement nues, mais ce qui était très excitant, c’était de les voir l’une de profil et l’autre pratiquement de dos. Leurs corps juvéniles, les fesses de l’une, le bras de celle- ci passant autour de la taille de l’autre, sa main soupesant le sein dardé de l’autre. Quand ces photos avaient- elles été prises ? Était- ce un jeu auquel Eulalie se livrait pour savoir jusqu’à quel point il serait excité en matant ces deux beautés ingénues ? La jeune fille savait combien Noël aimait les images de demoiselles à peine formées. Il lui en avait assez parlé lorsqu’ils étaient attablés dans ce petit restaurant arlésien. Cela devait donc être une provocation de sa partenaire de jeux.
Puis, pour se réserver le « meilleur pour la fin », il cliqua sur le fichier audio. Il voulait attendre encore un peu avant de regarder le film… Il tendit l’oreille. On n’entendait rien… Mais peut- être le son n’était- il pas bien réglé… Un coup d’œil au volume de l’ordi. De fait, les hauts- parleurs étaient coupés. Il brancha ses écouteurs, ne sachant pas à quoi il devait s’attendre, et décochant l’option « silence », il remit la lecture au début… Cela commençait par des mots : « Bonjour Noël. Vous avez vu combien nous aimons jouer avec nos corps, Virginie et moi ? Nos bouches et nos langues sont agiles pour d’autres choses aussi… RV au fichier « nousdeux.mov » ». Suivaient le bruit de baisers qu’on envoie, du bout des lèvres et puis, de ceux bien mouillés, qui ne laissent aucun doute sur leur nature… 
Qu’avaient- elles inventé, ces petites vicieuses ? Alors, il ouvrit la vidéo. Et ce qu’il vit fut loin de le laisser de bois. D’abord, Eulalie, très sérieuse, regardant la caméra… parce que oui, tout cela puait la mise en scène. Elle était debout, un peu de trois quart : elle jetait des coups d’œil à la personne qui filmait. Elle était pratiquement nue, à nouveau, juste un string, blanc avec des fleurs roses, celui que Noël appréciait tellement. Ses jolies mains touchaient ses seins pratiquement inexistants. Elle rayonnait. Puis, une autre jeune fille, tout aussi attirante, la rejoignit : Virginie. L’homme ne s’était pas aperçu que celle- ci avait un piercing dans le nombril. Cela le frappa au moment où cette dernière, le ventre pratiquement contre l’objectif, ondulait du bassin en une petite danse lascive et très suggestive. Son sexe glabre s’approchait puis s’éloignait. Et puis, une main vint se poser sur son pubis. Le truc, c’est que ce n’était pas SA main à elle. Même si on ne voyait que des doigts, il était clair qu’ils appartenaient à Eulalie. Celle- ci avait la peau un peu plus foncée que son amie. Noël se demandait où allait les mener ce petit jeu saphique. Le majeur d’Eulalie était entré, à présent, dans la fente de Virginie. On ne voyait toujours pas les visages : impossible de savoir si elles étaient excitées et pourtant… L’une comme l’autre donnait l’impression d’y prendre pas mal de plaisir. Cela se voyait aux souffles soulevant la poitrine de Virginie et son ventre. Cela se voyait aussi à la manière dont Eulalie caressait à présent le clitoris de son amie. Elle avait écarté le string noir, transparent et collant de cyprine, avait dégagé la fente et s’appliquait très consciencieusement à faire durcir ce petit pois… La main de Virginie rejoignit celle de son amie et c’est ensemble qu’elles branlèrent l’endroit intime et mouillé de la jeune fille. C’était à présent avec leurs seins qu’elles allaient jouer. On se souvient que les demoiselles n’étaient pas semblables de ce côté- là. L’une des deux étant presque plate, tandis que l’autre, un peu moins… La plus plate des deux saisit un des tétons de l’autre. A nouveau, gros plan sur la partie de l’anatomie féminine concernée. Elle tira dessus sans beaucoup de précautions puis sa bouche le rejoignit. Elle le lécha, agilement, encore et encore et puis, finit par le mordiller. De temps en temps, elle s’arrêtait pour reprendre son souffle. Des gémissements étaient audibles. Ceux de Virginie, certainement. On voyait le bras de celle- ci qui bougeait, montant et descendant, sans doute était- elle en train de se donner du plaisir.
L’homme dégagea son sexe raide de son boxer. C’était vraiment excitant, cette vidéo. Ça l’était encore davantage parce qu’il savait, il était sûr, qu’Eulalie s’y était mise en scène avec Virginie exprès pour l’émoustiller. Elle connaissait son goût pour ce genre de spectacle. Jusqu’où pousserait- elle le vice ? Jusqu’où jouerait- elle à « cela » ? Elle devait bien imaginer que cela le ferait bander, qu’il aurait envie de se masturber en les regardant se frôler, se toucher vraiment et au final, se branler l’une l’autre… Mais on n’en était pas encore à la fin…
Les cuisses écartées, le membre dans la main, Noël était en pleine action. Sur l’écran, on voyait à présent la bouche d’Eulalie contre les lèvres parfaitement épilées de Virginie. Celle- ci guidait la tête de son amie qui lui suçotait les nymphes, jouait avec elles, les mordillant puis relâchant ces petits morceaux de chair trempés par le plaisir… Virginie soupirait. « Encore, bouffe- moi la chatte… Hmmmm, c’est bon…. ». L’homme ferma les yeux : il en avait assez vu. Il continuerait d’écouter mais n’avait plus besoin de regarder. Il imaginait parfaitement comment les jeunes filles s’amusaient, le pied qu’elles allaient prendre et les cris qui s’échapperaient de leurs gorges. Il y avait à présent des bruits liquides, des « flaps flaps » éloquents. Il n’y avait aucune douceur, aucune précaution dans les frictions qu’Eulalie prodiguait au sexe de son amie. C’était même sauvage, à en entendre celle- ci. Un léger silence, et puis, cela reprit : Noël jeta un œil à l’écran de l’ordi… Hmmmm : Virginie était couchée, à présent, sur le dos. On voyait les cheveux mi- longs d’Eulalie entre les cuisses de sa partenaire. Et celle- ci était agitée par des soubresauts. Son bassin se relevait, puis redescendait, de plus en plus vite. Impossible de distinguer ce qui se passait vraiment mais, d’après les mouvements des amies, il était clair qu’Eulalie pratiquait un cunni… au grand plaisir de Virginie. L’homme referma les yeux. « Vas- y, je vais jouir…. ». Hoquets et autres bruits très encourageants. Elle savait y faire, sa petite vicieuse. Tout le prouvait à présent. Elle était capable de s’occuper aussi bien de lui que de son amie Virginie…
Et puis, le silence…. Noël ouvrit les yeux… La vidéo était terminée. Enfin, il n’y avait plus ni Eulalie, ni Virginie sur l’écran de son ordinateur. Juste une phrase : « Un jeu à trois ? Oui ? »
Jeu de mains, jeu de vilain.
L’écran était à présent… noir. Comme quand on est au cinéma et que la bobine du film se termine. L’effet était pareil. Noël se retrouvait ballot, le sexe entre les doigts, avec, comme une furieuse envie de jouir mais… non. Ce désir auquel les deux jeunes filles l’avaient soumis avait à présent chuté d’un coup… Il fallait absolument qu’il remédie à la situation. 
C’était un hasard, aussi, qu’il ouvre les fichiers dans cet ordre mais le hasard avait bien fait les choses, en somme. D’abord, ces quelques mots écrits avec ces questions qui se bousculaient dans son esprit. Ensuite, les photos : même s’il ne les avait pas toutes regardées, ces corps jeunes et dénudés avaient encouragé l’homme à ouvrir l’audio. Et puis, oui, parlons de ce qu’il avait entendu : des bruits mouillés très excitants. Pour terminer, le petit film : sa petite vicieuse d’Eulalie qui avait sucé la non moins perverse Virginie…
La fin promettait d’autres dépravations, d’autres plaisirs. D’abord, celui que les demoiselles se donneraient entre elles. Ensuite, la manière dont lui, Noël, serait excité.
Il y réfléchissait à présent. Comment les choses auraient- elles pu se dérouler ? Par cam ? En vrai ? Comme il avait le numéro de portable d’Eulalie, il décida de lui envoyer un sms. Il verrait comment elle réagirait. Au besoin, ils se téléphoneraient pour régler les détails.
« A 3… Comment ? Je vous appelle ? Noël. »
Eulalie regardait l’écran de son smartphone. Le poisson avait mordu à l’hameçon. Il fallait qu’elle se décide, à présent. Plusieurs possibilités s’offraient à elle. D’un côté, elle avait envie de marquer le coup en jouant vraiment avec les nerfs de l’homme et cela, c’était assez facile. De l’autre, elle avait envie de prendre son pied. En sachant que sentir Noël à sa merci, ce serait déjà très jouissif, il fallait qu’elle choisisse ce qui serait le plus …. Pour lui. La voir avec Virginie, ou une autre. Ou avec un partenaire masculin qu’elle se choisirait elle-même. Elle ne voulait lui laisser aucune possibilité de décider quoi que ce soit. C’était à elle à le dominer.
Elle composa donc le numéro de Noël. 
« Allo, Noël ?
-— Bonjour Eulalie. Tu m’as devancé. Alors, explique- moi pour ce fameux jeu en trio…
-— Je suppose que la vidéo vous a plu…
—- Bien sûr, comme tu peux t’en douter.
— Je me demandais si nous pouvions … jouer à trois et comment nous le ferions.
— Tu veux parler de… m’exciter… comme vous l’avez fait Virginie et toi ?
— Oui… et même… euhhh
— …
— Par cam ? En vrai ? Quand ? Où ? Vous voyez, il y a pas mal de choses à convenir….
— Il est vrai que pouvoir vous mater toutes les deux a eu un effet certain sur… Enfin, je ne dois pas te faire de dessin. Dis- moi ce que tu serais d’accord de me proposer.
— J’en parle à Virginie et vous tiens au courant dès que possible. Ça marche ?
— Ok. J’attends de tes nouvelles. Tu n’hésites pas à m’appeler, hein…
— Non non. »
Voilà, le jeu avait commencé. Elle sentait que même s’il avait joué le distant, il était mûr à point. Comme elle voulait vraiment  tirer avantage de la situation, elle en parlerait à Franck, un homme avec qui elle avait passé des moments torrides… il n’y a pas si longtemps. Lui, avec son goût pour le sexe et l’exhibition, il serait d’accord de se prêter à ce genre de chose. Et Noël n’avait qu’à bien se tenir , c’était le cas de le dire.
…..
« Piégée, la voilà piégée, ma petite Eulalie. Je vais pouvoir m’en donner à cœur joie. Les mater, elle et son amie Virginie…. Hmmmmm. »
Il imaginait déjà les jeunes filles, nues, offertes à lui, se livrant à de petits jeux sensuels rien que pour ses yeux. Il ne savait pas si elles se donnaient en spectacle uniquement pour l’exciter ou si elles avaient bien une relation intime.
Il attendit donc des nouvelles d’Eulalie.
Cela arriva deux jours plus tard, sous la forme d’un sms. « Notre partenaire de jeu me demande si vous préférez nous regarder via webcam ou si nous faisons un saut à Paris prochainement. Baisers. Eulalie. »
Cette fois, ce fut lui qui appela la jeune fille. 
« Bonjour ma chère.
— Bonjour Noël. Alors ? Vous préférez quoi ?
— Un week-end à Paris. Vous logerez chez moi, bien sûr, comme la dernière fois et je vous invite au resto. Ensuite…
— Le dernier week-end de juin, les 23 et 24 ?
— Ok. C’est parfait. Vous me direz pour votre heure d’arrivée. »
L’échange téléphonique se conclut par un à bientôt de part et d’autre. Noël sourit, les yeux dans le vague. Il imaginait les doigts d’Eulalie pinçant les tétons rose pâle de Virginie. Il imaginait la tête d’Eulalie juste contre le pubis de Virginie, parfaitement épilé. Il imaginait la bouche d’Eulalie jouant avec l’abricot de Virginie. … Il ferma les yeux en soupirant. Sa main droite descendit jusqu’à son entrejambe. Il était déjà raide…
Eulalie avait réservé deux places dans le vol qui les conduiraient à Paris, Franck et elle. Elle lui avait bien expliqué de quoi il retournait, que leur week-end serait essentiellement sexuel, qu’ils devraient « juste aguicher un vieux pervers » mais que ce serait en prenant leur pied lui et elle. Aucun contact n’était requis entre les deux hommes… Elle ne savait d’ailleurs pas s’il était friand de ce genre de relations... Franck avait l’âge d’Eulalie et était vraiment très appétissant pour les femmes. Viril mais avec une touche de douceur. Les yeux gris, comme ceux de Noël, assez grand, comme Noël, athlétique mais pas body- buildé, comme Noël… Bref, il ressemblait pas mal à l’homme que Noël avait dû être vers 25 ans…
Ils débarquèrent donc à l’heure prévue, 17h08, comme la fois précédente, à Orly. Ils avaient l’air d’un couple d’amoureux. Ils portaient tous deux des lunettes de soleil et une petite valise…
En les voyant, Noël eut un petit pincement au cœur… Ce n’était pas ce qui était prévu. Il s’imaginait un couple de filles et là, Eulalie se pointait avec un …homme…. Il allait lui faire payer cela. Dans un premier temps, il ne dit rien. Il les laissa approcher et quand ils furent à sa hauteur, il prit un air le plus dégagé du monde pour les saluer. Un baiser à la limite des lèvres pour Eulalie, une franche poignée de main pour le jeune homme « Franck » dit Eulalie. 
Inutile de compter sur une petite escapade le long des quais de la Seine comme la fois précédente. Inutile aussi d’imaginer que durant le souper Eulalie le provoquerait lui… Il fallait absolument qu’il réfléchisse à la manière dont il pourrait tirer profit de la nouvelle situation qui s’annonçait. Il était hors de question qu’il prenne part à des jeux en trio 2 hommes une femme. La seule chose qui lui restait, c’était… regarder les jeunes gens s’envoyer en l’air, sans les toucher (quoi que) mais en se masturbant.
Après le dîner, ils rentrèrent à 3. Noël avait prévu de partager son lit avec deux jeunes filles. Il était impossible qu’il le fasse avec un couple. Comme ils étaient ses invités, il n’eut pas d’autre choix que de leur proposer son lit à lui… Déjà, ça, ça ne l’enchantait pas : retrouver ses couettes et draps maculés du sperme d’un autre homme, pouah… Rhaaa, Eulalie avait vraiment joué très finement…
Bon, on allait voir comment les choses se passeraient à présent.
Eulalie partit prendre une douche pendant que les hommes continuaient une discussion entamée durant le repas. C’était quelque chose concernant les derniers spectacles visibles en région parisienne. La jeune fille, enveloppée d’une grande serviette éponge, les rejoignit et ce fut au tour de Franck d’occuper la salle de bain pendant une dizaine de minutes… Pour arriver tout de même à ses fins, Noël en profita, tant qu’Eulalie et lui étaient seuls, pour lui demander de se remettre debout, d’écarter un peu la serviette et de lui montrer le haut de ses cuisses et… le bas de son ventre. Elle avait épilé tout à fait son pubis. Les yeux de l’homme brillaient. Elle avait dû déjà un peu se caresser parce qu’une goutte de cyprine perlait entre ses lèvres. Ou alors était- ce ?… Le spectacle était charmant…
« Tu me montres davantage ? »
La jeune fille écarta alors les jambes vraiment et commença de se caresser de manière totalement impudique. Elle introduisait ses doigts dans sa fente, les ressortait et les léchait puis recommençait la manœuvre. C’est à ce moment que Franck sortit de la salle d’eau, enveloppé d’une serviette de bain, lui aussi, mais à partir de la taille. Il était visible qu’il avait fait pareil : une bosse signalait son érection au travers de l’éponge. Il avait les cheveux encore humides. Eulalie le regardait avec un grand sourire. Il vint s’asseoir à côté de Noël et fit signe à la jeune fille de le rejoindre. Il aurait aimé qu’elle se frotte à lui… Ils allaient garder les serviettes éponge, leur hôte irait s’asseoir là, dans ce fauteuil, ils feraient l’amour selon ses consignes et Franck espérait que….
Noël comme à regret, quitta donc sa place. Aujourd’hui, il serait juste spectateur, pas acteur… Mais bon, il pourrait tout de même guider les jeunes gens et leur faire faire ce qui l’exciterait le plus.
Et finalement, ce n’était pas si mal… L’homme était à présent face à eux. Eulalie et Franck étaient nus comme des vers. La jeune fille tournait le dos à son partenaire mais était face à Noël. Pour le moment, Franck promenait ses doigts du sexe aux seins de son amie. Il insistait sur les mamelons déjà très durs. De temps en temps, il baissait la tête et sa bouche se perdait dans les cheveux d’Eulalie, contre sa nuque et derrière ses oreilles. Celle-ci avait les yeux fermés. Quand le jeune homme lui caressait les seins, elle s’occupait de son bouton. Elle l’avait dégagé de ses lèvres et l’agaçait en soupirant.
Noël était concentré sur la main d’Eulalie. C’était cela qui l’intéressait : l’excitation qu’elle se donnait à elle- même. Peu lui importait l’état de Franck. Il soupçonnait bien qu’il bandait et que sentir le sexe dressé de l’homme contre ses fesses devaient exciter la jeune fille mais bon, il ne voyait rien. Ce dont il aurait eu envie, c’était de leur demander de se parler, de se dire des choses obscènes l’un à l’autre, mais il n’osait pas. Il y avait tout de même de la retenue dans son attitude. Etre le pervers de l’histoire avec deux nymphettes comme « victimes », cela n’était pas du tout pareil à être le témoin d’ébats d’un couple qui, manifestement, s’entendait très bien sexuellement. 
Franck fit se retourner Eulalie. Noël voyait ses fesses, à présent. Elles étaient toujours aussi jolies. Presque plates et fermes. La main puissante mais fine de l’homme serrait le corps de la jeune fille contre le sien. Ses soupirs à elle s’intensifiaient. Il y avait même parmi eux des « baise-moi, Franck.» Les doigts de sa main droite suivaient la cambrure du dos d’Eulalie. Ils partaient de sa nuque et descendaient lentement jusqu’à son postérieur. Puis, le jeune homme empoigna ses fesses et les écarta d’un coup… Un petit hoquet de son amie. 
Noël ne perdait rien du spectacle. La rosette de la jeune fille lui semblait offerte, prête à être pénétrée de la langue, du doigt, d’un sexe, même… 
Franck la fit s’agenouiller, se prosterner devant lui et lui fit relever le postérieur. Elle avait à présent la croupe en l’air offrant aux deux hommes le même spectacle, celui d’une demoiselle très chaude ayant envie de se faire sodomiser…  D’un geste souple, Eulalie empoigna le sexe de son partenaire et le guida vers sa bouche.
Noël avait une furieuse envie de les rejoindre, de prendre la taille fine d’Eulalie entre ses mains et de la pénétrer d’un coup. Mais il était sûr que le couple n’accepterait pas ce genre de chose. Regarder le mouvement de va et vient de la tête d’Eulalie et son anus qui se dilatait d’excitation parce qu’elle adorait sucer Franck, c’était déjà très bandant. Depuis le début, il se retenait. Il aurait voulu se caresser lui aussi mais ne voulait perdre aucune miette de l’étreinte qui lui était proposée. Il savait que s’il commençait de se masturber, il fermerait les yeux et alors, la magie serait rompue… Il y avait pourtant un moyen pour que les choses se passent autrement. Il allait leur demander d’être moins discret, avec leur voix.
« Soyez plus bruyants, vous voulez bien ? J’ai droit tout de même à ça, puisque visiblement, je ne pourrai pas prendre part à vos jeux… »
Les amants s’arrêtèrent un moment, se regardèrent dans les yeux, se sourirent et…
Il y eut alors des bruits de succion et des grognements très éloquents. Noël empoigna son sexe et s’abandonnant à ce qu’il entendait, rejeta la tête en arrière. Les bruits allèrent crescendo au fur et à mesure des quelques instants qui suivirent.
Les jeunes gens et lui étaient si excités que Noël, dans un grand râle, déchargea… pas mal et longtemps. Pendant ce temps, les amoureux continuaient de se « donner en spectacle ». Franck avait saisi les cheveux d’Eulalie et lui baisait la bouche pendant que celle-ci se frottait le clitoris frénétiquement. Ils étaient au bord de l’orgasme tous les deux. Aucune douceur ni d’une part, ni de l’autre. Juste un moment intense, fulgurant… A leur tour, ils jouirent. Eulalie gémissait et la voix de Franck résonnaient en de puissants « oh, putain, encore ma salope, fais-moi cracher…. » et des jets qui l’étaient tout autant.
Les jeunes gens se regardèrent échevelés et souriants. Noël reprit lui aussi ses esprits. Il avait vraiment besoin du corps d’Eulalie contre le sien.
« Dis, Franck, je pense que tu as vraiment bien profité d’elle. Chacun son tour, non ? »
Franck regarda la jeune fille. Était-elle d’accord de… Elle lui jeta un petit regard approbateur. Oui, le jeu avait tout de même pas mal duré. Il était temps que le jeune homme prenne un peu de distances et que Noël en profite ENFIN.
La faim justifie les moyens

Il est vrai que le « coup monté » d’Eulalie avait très bien convenu à celle- ci et à son Franck flamboyant. C’était au tour de Noël, à présent, d’en jouir, c’est le cas de le dire.
La jeune femme savait pertinemment ce qui plaisait à l’homme. Il adorait mater, il adorait ces pratiques un peu régressives d’ondinisme et le fait qu’elle ait ce physique androgyne ne gâchait rien. 
Elle fit donc signe à Noël, dont le sexe pendait lamentablement entre les cuisses, de l’accompagner à la salle de bain. Elle voulait prendre une douche et était consciente du fait qu’elle pourrait l’exciter à nouveau en se tortillant et plus.
Il la suivit, un peu penaud, se disant que s’il avait eu l’âge de Franck, sa vigueur aurait certainement eu raison du postérieur de la jeune fille mais que là, le temps ayant œuvré, il était juste bon à se donner un peu de plaisir mais rien de plus.
Elle se mit dans la douche et lui fit signe de s’asseoir sur le petit tabouret blanc qui se trouvait proche de celle- ci. 
« C’est vrai que nous vous avons chauffé tout à l’heure, Franck et moi, mais j’ai encore des idées pour… »
Sans terminer sa phrase, elle commença de se masturber très lentement. L’homme admirait la façon dont elle écartait ses lèvres. Elle trouva rapidement son clitoris et le titilla tout en fermant les yeux.
« Pipi, oui ? »
L’homme eut un soupir de contentement.
« Surtout, ne te gêne pas pour moi…. »
Il l’avait bien éduquée, sa petite vicieuse.
Elle continua de se tripoter en faisant des efforts pour ne pas uriner tout de suite. Laisser monter l’envie de faire pipi  et continuer de se masturber alors que le liquide chaud descend le long de cuisses, lentement. Elle gémissait à présent, complètement offerte, impudique, aux yeux de Noël qui ne perdait pas une miette du spectacle. Les jambes d’Eulalie étaient serrées et son majeur gauche toujours contre son bouton. Ses yeux étaient clos et elle respirait profondément. Un mini-orgasme n’allait pas tarder à arriver. 
« Dis-moi ce que tu ressens, ma petite vicieuse. »
La voix de l’homme était tout proche d’elle. Comme elle ne le voyait pas, elle ne s’était pas rendu compte qu’il était là, la bouche à quelques centimètres de son pubis. La bouche mais aussi le nez et les yeux. Il scrutait chaque détail de l’anatomie de la jeune fille. D’abord, son doigt, qui malaxait son petit pois frénétiquement. Ensuite, ses jolies cuisses, serrées dans l’attente de l’émission. Ses petits seins, dardés et invitant au pincement. Sa gorge parfaitement offerte d’où sortaient à présent des petits bruits un peu rauques. Qu’elle était belle, son Eulalie, dans l’attente du plaisir.
« Je viens, je viens… Voilà, ça y est… Qu’est- ce que c’est bon. C’est bon, c’est b…..on…. »
L’homme, tout en ayant gardé son poste d’observation assis sur le tabouret, la regardait les yeux brillants. Eulalie avait écarté les cuisses et l’urine coulait entre ses jambes. Il lui demanda dans un souffle.
« Je te lèche ? Je veux te goûter, ma salope. »
Elle lui fit un signe de la tête. Noël approcha les lèvres de son pubis. Comme l’odeur de cyprine et d’urine lui mettait l’eau à la bouche ! Sans aucune précaution, il commença par écarter sa fente de ses doigts gourmands. Il observa son clitoris, toujours un peu turgescent et après l’avoir attrapé entre l’index et le majeur, entreprit de lécher le haut des cuisses d’Eulalie. Il remonta ensuite jusqu’au puits d’amour. Mais non, il ne s’agissait pas d’amour, c’était sûr : juste de la baise, rien d’autre. En attendant, l’homme se régalait. Il lui demanda d’ouvrir les jambes encore un peu plus. Quand elle s’était laissé aller à se soulager, elle avait plié celles- ci, et à présent, elle était un peu tremblante. Eulalie avait toujours les yeux fermés. L’homme lui avait pratiquement tout lapé : mouille et pipi. Il s’était bâfré de l’odeur un peu âcre de l’urine de la jeune femme. Il était temps à présent qu’elle prenne une douche parce que même si le nettoyage avait été minutieux, il lui restait tout de même des effluves sur le corps et cela la dérangeait.
« Rejoignez-moi sous la douche, vous voulez ? »
Noël lui obéit.
« Je peux compter sur toi pour me sucer, j’espère ? »
Eulalie ouvrit les yeux et les planta dans ceux de l’homme.
« Avec l’aide du tabouret. »
Celui-ci la regarda. C’était quoi, cette histoire de… tabouret ? Elle lui expliqua, en quelques mots, que c’était quelque chose qu’elle pratiquait avec ses partenaires et que personne ne s’était jamais plaint de la chose, que ce soit des hommes ou des femmes. Et de fait, cela avait l’air d’être vraiment excitant.
On se rappelle que le couple se trouvait dans une douche, pas dans une baignoire. Comment Noël n’y avait- il jamais songé, à ce truc- là ? Eulalie était donc dans la cabine de douche. Deux pieds du tabouret aussi, les deux autres étant posés sur le carrelage de la salle de bain. Elle demanda à l’homme de poser un de ses pieds sur le fameux siège. Cela permettait à la jeune femme de s’occuper du sexe mais aussi de l’anus de son partenaire en ayant une vue très engageante sur son entrejambe. Elle pouvait lécher, titiller, doigter ce qu’elle souhaitait et… Oui, ce serait vraiment très bon.
Elle commença par passer son majeur le long de la raie de l’homme. Elle avait le nez et la bouche à la hauteur de son gland. Son sexe avait repris une belle dureté. Elle n’allait pas jusqu’à l’anus, juste « juste avant ». Elle voyait le bassin de Noël commencer de bouger et son ventre se serrer et puis se relâcher. Elle continua en effectuant des va et vient sur son membre avec sa bouche, en enserrant la base avec la main qui n’était pas encore occupée. L’homme grognait.
« Encore ma vicieuse… Tu es vraiment douée. Tu sais ce qui me plait, surtout, ne t’arrête pas »
Elle engloutissait à présent le sexe de son partenaire sur toute sa longueur. C’est ce qu’il préférait : qu’elle colle son nez contre sa toison. Sa main ayant quitté le sexe de l’homme, elle saisit ses bourses, les englobant et les faisant jouer.
« Orgh… oui….tu es bonne, ma petite putain… Continue. »
Cela excitait autant la jeune femme que l’homme. Elle n’aimait pas à proprement parler cette manière crue qu’avait Noël de s’exprimer. Ce qu’elle appréciait, au contraire, c’était de le sentir aussi excité. Elle entendait sa respiration sifflante, l’étranglement de sa voix. Elle sentait le haut de ses cuisses frémir, trembler. Elle était certaine que l’orgasme n’allait pas tarder.
Noël, pour s’exciter davantage, avait fermé les yeux : il faisait défiler de jolies images dans son esprit. Eulalie et son amie Virginie. Il aimait leur perversité. Il aimait la manière dont elles s’étaient exhibées pour lui sur ces photos puis dans la petite vidéo. Il aimait la bouche d’Eulalie contre l’intimité de Virginie, les mouvements de sa langue contre le clitoris de la jeune fille, les doigts de l’une pinçant les tétons de l’autre. Il aimait les jeux saphiques, surtout quand ils avaient lieu devant lui. Son membre grossit encore un peu plus. Il commença d’haleter. Eulalie, à présent, avait repris celui- ci en main et s’activait en de larges va et vient. Il sentait qu’il allait exploser. 
« Plus vite, ma salope. Ouiiiiii, c’est bon… c’est booooonnnnnnnnnn. Ouiiiii. »
Eulalie le… contempla. Le monsieur fringuant qu’était Noël quelques heures auparavant, quand il était venu les chercher elle et Franck à l’aéroport, n’était plus à présent qu’un vieil homme, fatigué, dont le corps usé était tout replié sur lui- même. Quand on le voyait tout habillé, il ne donnait pas cette impression. Mais maintenant, vidé de son énergie, de ses désirs, il lui apparaissait pratiquement comme un vieillard. Elle en était presque choquée, dégoûtée. C’est tout juste si elle n’eut pas envie, dans un geste généreux, de lui faire une tisane de camomille pour l’aider à s’endormir…
Leur histoire était bel et bien finie. Le jeu avait assez duré. Parce que oui, dans le fond, tout ceci n’était qu’un jeu. Il était temps que la jeune femme prenne ses distances et qu’elle vive une relation plus saine qu’avec ce pervers. Il y avait Franck. Il y avait Virginie, aussi. Même si ces partenaires n’étaient pas des amoureux, au vrai sens du terme, ce qu’elle cherchait réellement, c’était une relation empreinte de confiance, d’estime, pas quelque chose où elle se sentait un jouet. Elle n’avait jamais été véritablement éprise. C’était un sentiment qu’elle ne connaissait pas et qui, s’il lui tombait sur la tête, méritait d’être apprivoisé….

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